Ces joueurs qui déclarent forfait en équipe nationale, c’est un phénomène qui se produit régulièrement à chaque fois où il y a un déplacement fatigant en Afrique. Ce qui intrigue, c’est que ces blessures ne sont pas souvent certaines, les clubs n’en disent rien, et les joueurs en question s’affichent en photos sur les réseaux sociaux comme si de rien n’était. Ces joueurs sont des «VIP» en sélection, ils viennent, ils partent, ils s’absentent quand ils le veulent. Les faits le confirment clairement, surtout pour Msakni et Rekik. Le premier l’a fait plusieurs fois, il n’a plus de place de titulaire et pourtant il s’absente pour des raisons que lui seul connaît. Il pourrait au moins être parmi ses équipiers, lui qui a cette longue expérience et cette influence sur eux. Il n’est pas, et il n’en sera pas à sa première. Même s’il est blessé, sa présence était indispensable par devoir de solidarité. Le cas de Rekik, joueur qui a bénéficié d’un tapage colossal à son arrivée, mais qui n’a rien montré jusque-là, est aussi intrigant. Ce monsieur, par signe de protestation ou de regret, ne se fait pas disponible pour la deuxième fois. La raison? Une éventuelle blessure dont on ne sait rien encore. Et finalement, qu’est-ce que la sélection a gagné derrière cette méga-opération de «relations publiques» Rekik et Hannibal Mejbri? Techniquement parlant, pratiquement rien. Ce sont toujours les mêmes joueurs, dont une partie est dans l’ombre, qui suent, qui militent, qui dépensent l’énergie avec des douleurs et un cœur battant. Pour ceux qui jouent les fausses vedettes, ils seront les premiers à être là en Coupe arabe des nations au Qatar, là où le séjour et les conditions sont luxueux. Le mérite n’est pas a priori le premier critère de sélection pour Kebaïer. Son discours de blessures confirmées ou de traitement équitable n’est pas si plausible que cela. Cela dépasse-t-il Kebaïer et son adjoint? Peut-être bien. Certains joueurs ont une mainmise et une protection qui viennent de gens plus influents et qui ont de l’autorité sur le staff de la sélection. Cela devient lassant, voire insupportable dans la durée. C’est l’équipe nationale enfin! Une appartenance noble qui se mérite et qui doit être respectée.