A la surprise générale, Mourad Mestiri vient de rendre le tablier, en démissionnant de son poste de tête de liste aux prochaines élections de la fédération, prévues ce samedi à Nabeul. Cette démission, faut-il le souligner, a pris tout le monde au dépourvu, y compris les proches amis de l’intéressé et ses propres colistiers qui en furent les plus déçus, les plus ébahis, alors que certains parmi eux et ailleurs n’ont pas hésité à évoquer une «trahison», dans la mesure où M. Mestiri, à leurs yeux, les a abandonnés à seulement une petite semaine de l’échéance électorale ! « S’il invoque des raisons de santé, soutiennent-ils, pourquoi alors il n’a pas laissé tomber aussi son poste de président de la fédération?» Psychose…
Que de zones d’ombre
Plus qu’une psychose, c’est là un vrai imbroglio, la raison de démission ayant été unanimement jugée peu convaincante. Premièrement, parce qu’on n’abandonne pas ses camarades de combat à une huitaine des élections qu’on a inlassablement préparées ensemble. Deuxièmement, le rapport d’audit effectué récemment par le ministère sur les états financiers de la fédération n’a officiellement révélé aucun dépassement ou trou pouvant obliger M. Mestiri à quitter le bateau en pleine mer… Troisièmement, si l’on croit au motif sanitaire invoqué par ce dernier, est-il normal de quitter un poste pour en conserver un autre (présidence de la Fthb) autrement plus pénible à gérer ? Tout cela conduit inéluctablement aux interrogations suivantes : l’audience qu’a eue Mourad Mestiri, jeudi dernier, avec le ministre de la Jeunesse et des Sports y est-elle pour quelque chose ? Faute de l’avoir au téléphone (ses deux portables étant à ce jour «muets»), on peut affirmer qu’il en est sorti, ce jour-là, visiblement abattu. Il est non moins certain que ses rapports avec la tutelle ne sont plus au beau fixe. En attestent : d’abord, le financement, en dernière minute, des deux derniers déplacements, pourtant budgétisés, de la sélection féminine séniors à l’étranger et, ensuite, le désir manifesté par le MJS de changer tout le processus électoral par l’établissement d’une seule liste consensuelle (alliance entre celle actuellement en course et de nouveaux candidats). C’est surtout ce dernier point qui interpelle le plus, car refaire tout le processus électoral passe obligatoirement par l’aval de l’IHF (Fédération internationale de handball) qui, tout le monde le sait, avait chapeauté ce processus et donné son feu vert pour la tenue des élections le 25 courant avec une seule liste en lice, les autres ayant été annulées, conformément aux règlements en vigueur. Maintenant, quelle décision prendra cette instance mondiale après la démission de Mestiri ? Que prévoient les règlements de la Haute commission indépendante des élections reconnue par l’IHF ? Mutisme total, en attendant que tombe le verdict dans les tout prochains jours.
foulen
21 décembre 2021 à 15:16
et la participation à la CAHB organisée par le Maroc dans la ville d’El Layoune sise au sahara occidental dont l’appartenance au Maroc n’est pas reconnu par l’ONU à l’exception de quelques pays dont les USA; Israel les Emirats Arabes UNIS … et vigoureusement rejetée par l’Algérie qui soutient le POLISARIO. la fédération aurait du obtenir l’aval du gouvernement actuel d’ailleurs le report « camouflet » de cette coupe est peut-être pour la même cause