Ce congrès aura lieu dans les locaux de l’organisation situés à l’avenue Alain-Savary. Le congrès se focalisera sur les rapports houleux qui secouent la plupart des pays régis par la Charia. Cette ambiguïté, qui persiste depuis des siècles jusqu’à nos jours, pousse un grand nombre de chercheurs-théologues à s’y focaliser davantage : enjeux et défis seront décortiqués. Cet intérêt s’est accru depuis le déclenchement des révolutions dans le monde arabe, un courant important qui privilégie largement le retour à la loi coranique, aux textes sacrés, aux fondements.
Le 14 juin, à partir de 9h00, Pr.Nader Hammami, de «Mouminoun Without Borders », et Anis Trigui inaugureront l’évènement. Le consultant égyptien Abd Jaoued Yassine évoquera les valeurs citoyennes face à l’émergence d’un islam moderne. Les interventions qui suivront sont celles des professeurs Mohamed Kharrat et Mbarek Hamdi, et tourneront autour d’un islam ou comment peut-il être perçu comme idéologie contemporaine ? Les professeurs Riadh Miladi et Houda Bahrouni souligneront les fondements de l’Etat et de ses lois face à « la pensée nouvelle islamique ». La Pr Zohra Belhaj traitera de l’Islam politique en Tunisie, suivie du Pr Mustapha Kalai qui va aborder « le thème de la pensée islamique modernisée face à la démocratie naissante en Tunisie».
Le samedi 15 juin, les professeurs Raouf Dammak, Nabil Faziou et Jalel Rabai évoqueront le cas soudanais et les libertés exercées sous l’islam. Le Pr Faycel Challouf reviendra sur le règne de Hassan El Banna et sa conception de l’islam politique. Le Pr Ammar Ben Hammouda se focalisera sur l’islam démocrate. Et, pour finir, un échange modéré par Nader Hammami autour du dernier livre d’Abd Jaouad Yassin « Allahout » aura lieu, clôturant ainsi ce sommet sur l’ « Islam et l’Etat ».
H.H
