Accueil A la une Retrait de la circulaire 20 et reprise du dialogue social : L’Ugtt persiste et signe

Retrait de la circulaire 20 et reprise du dialogue social : L’Ugtt persiste et signe

La centrale syndicale appelle le gouvernement à honorer ses engagements, à accélérer l’application des accords conclus et à trouver des solutions aux grands dossiers, avec la participation de toutes les parties concernées. Objectif, faire sortir le pays de la crise politique, économique et sociale.

Le nouveau bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail a, au cours de sa première réunion tenue hier, appelé le gouvernement à retirer la circulaire N° 20 interdisant les négociations avec les syndicats, sans autorisation préalable et à reprendre le dialogue social.

Selon un communiqué publié par son bureau exécutif, l’Ugtt a également appelé le gouvernement à honorer ses engagements, accélérer l’application des accords conclus et trouver des solutions aux grands dossiers, avec la participation de toutes les parties concernées. Objectif faire sortir le pays de la crise politique, économique et sociale.

«La centrale syndicale est fière de la réussite de son 25e congrès à tous les niveaux et salue ses délégués qui sont dotés d’un sens particulier de dévouement et d’engagement et qui s’attachent à l’indépendance des décisions syndicales», lit-on dans ce communiqué.

L’Ugtt a remercié les hôtes du 25e congrès parmi les anciens syndicalistes, les représentants des syndicats venus de pays frères et amis, ainsi que les associations et organisations nationales, soulignant la poursuite de l’action commune, en vue d’un mouvement syndical démocratique arabe et international solide et un avenir meilleur pour la Tunisie, ajoute le même communiqué.

Il convient de rappeler que la centrale syndicale avait adressé, le 3 janvier dernier, une correspondance à la Cheffe du gouvernement, Najla Bouden, dans laquelle elle a exprimé le rejet de la circulaire N°20, en date du 9 décembre 2021 relative aux négociations avec les syndicats.

De son côté, Mme Bouden a souligné, dans un communiqué publié le 11 janvier dernier, que ladite circulaire, imposant des conditions de négociation avec la partie syndicale n’a aucun rapport avec ce qui a été véhiculé concernant l’intention d’exclure la pratique du droit syndical garanti par la loi.

«L’objectif est d’assurer une coordination entre les ministères et les établissements publics, d’une part, et la présidence du gouvernement d’autre part», a encore précisé la Cheffe du gouvernement.

«Il s’agit également d’éviter les conventions dont l’application est impossible sur le plan financier et qui sont signées sans coordination préalable, notamment en cette conjoncture financière actuelle», a-t-elle ajouté.

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