Le partenariat stratégique avec une université canadienne réputée notamment dans l’enseignement des langues et des matières artistiques ouvre la voie à un saut qualitatif dans le contenu des programmes et de la formation de l’élève pour le groupe scolaire tunisien.
Une cérémonie de signature de convention entre « Les écoles Idéales », groupe scolaire tunisien, et « The University of Canada West » basé à Vancouver au Canada, s’est déroulée dans la matinée du vendredi 25 février, à Nabeul. Elle s’est déroulée dans l’enceinte du lycée Idéal à l’auditorium. Ce partenariat vise à offrir de nouvelles opportunités à l’international aux apprenants dans « les écoles Idéales ». Elles sont candidates à l’International Baccalauréat qui ouvrira à tous les élèves qui y ont suivi leur scolarité, les portes des universités étrangères. Au cours de l’annonce officielle de M. Mourad Ghalleb, directeur général du groupe scolaire privé, puis celle de Son Excellence Patrice Cousineau, ambassadeur du Canada en Tunisie, plusieurs avantages à la coopération bilatérale ont été soulignés. M. Cousineau fait part de son enthousiasme : « Comme je l’ai dit auparavant à M. Ghalleb, fondateur du groupe, dès qu’on entre dans cette école, on sent tout de suite une très bonne atmosphère. On voit les étudiants souriants et l’administration semble prendre soin de ses élèves. Si j’avais la chance d’envoyer mes enfants ici, je le ferais sans hésiter ». En termes d’opportunités, il relève que ce partenariat avec son pays « va faciliter la possibilité pour ces jeunes-là d’aller étudier au Canada ». La convention a été signée par M. Mourad Ghalleb, PDG du Groupe scolaire « Les écoles Idéales », et Mme Alyona Scholze, EMEA directrice régionale, en présence de M Mohamed Fakhreddine Ben Slama, directeur du développement des affaires tous deux du groupe universitaire canadien. Toutefois, on regrette l’absence du gouverneur de Nabeul, M. Mohamed Ridha Mlik, et du commissaire régional à l’enseignement de Nabeul.
« Ce partenariat que les deux institutions comptent développer dans l’avenir est le fruit des performances des diplômés des « Ecoles Idéales » maîtrisant parfaitement les langues française et anglaise qui ont rejoint les bancs de l’UCW et ont excellé dans les matières scientifiques. Parmi eux, il y en a qui ont également bénéficié de bourses d’études », apprend-on du communiqué de presse remis à l’assistance. Ils ont de grandes chances d’obtenir des bourses et d’étudier au Canada après le baccalauréat, toutes sections confondues. Mais qui dit performance, dit travail rigoureux et épanoui. C’est ce qu’on ressent quand on entre dans cet établissement scolaire, une école de la vie.
Pour des élèves heureux
La ferveur démonstrative des jeunes écoliers du cours primaire lors de la chorale qui a suivi la cérémonie de signature de convention signale l’ambiance bon enfant qui prévaut dans cet établissement scolaire à Nabeul. Tout est mis en œuvre pour assurer l’épanouissement et la réussite des élèves. Rayan, 18 ans, inscrit en section Économie, bien vêtu en smoking, répond tout sourire : « J’aime beaucoup mon école, un véritable espace de vie y existe ». Une ambiance de kermesse règne dans ce lycée qui ressemble comme deux gouttes d’eau au style des écoles américaines avec des casiers individuels, de larges couloirs et halls et de grands espaces. Pour ce qui est des frais de scolarité, ils sont dans la moyenne des écoles privées avec la qualité d’enseignement en prime, 5 000 dinars par élève et par an, sans les options comme le transport ou le réfectoire. Karim Trabelsi, directeur général du Groupe Idéal, affirme : « Le partage des valeurs et de l’excellence au niveau de l’enseignement est très important. On est censés fournir à la fin du cursus scolaire, former des élèves qui ont la tête bien faite, qui maîtrisent les langues, qui maîtrisent le français à la perfection et l’anglais. Elles permettent d’ouvrir des opportunités dans le monde en matière de communication. C’est une nouvelle ouverture sur le monde avec l’enseignement de l’art des médias ». Pour qu’on focalise moins sur la réussite seulement dans les matières scientifiques comme les sciences physiques et autres. Il y a un projet artistique avec les chorales dans l’école animées et guidées par Mohamed Ali H., célèbre artiste tunisien, chaque fin de mois. Le groupe scolaire compte 13 établissements et 3 000 élèves entre les régions du Cap-Bon et Tunis de la maternelle jusqu’au bac. « En termes de partenariat, il y a l’introduction du label IB depuis 1 an et demi. 5 ou 6 écoles sont candidates à l’instar de notre groupe. Il y a une association des écoles IB. On est partenaires avec British Council pour certifier le niveau d’acquisitions en langue anglaise, renforcer le CV et l’IFT pour le français avec l’examen du DELF », conclut M. Trabelsi pour une ouverture sur le monde et un univers de possibilités.
Équipement de pointe et qualité de l’enseignement
L’établissement scolaire privé, composé d’une école primaire, d’un collège et d’un lycée, est bien équipé et doté de plusieurs espaces comme la salle de sport externe, l’auditorium bien équipé et des laboratoires. Volet pédagogique, les Écoles Idéales sont candidates à l’International Baccalauréat. « La Tunisie a historiquement accordé la plus haute importance à une éducation et un enseignement de qualité. Le développement de l’enseignement privé illustre les politiques de l’Etat visant à offrir aux parents et aux élèves le choix des cursus scolaires, qu’il s’agisse du public ou du privé, tout en veillant à optimiser la qualité de l’enseignement public pour assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage. Aux « Écoles Idéales, nous considérons notre partenariat avec « The University of Canada West » comme une opportunité pour nos bacheliers qui peuvent suivre des cursus universitaires de haute facture dans un pays qui se distingue par une excellente qualité de vie et une éducation exceptionnelle », a déclaré à l’occasion M. Mourad Ghalleb. Excellence et qualité, c’est l’objectif de ce partenariat dont le but est de susciter des synergies entre deux acteurs clefs dans le secteur de l’éducation, ouvrir de nouveaux horizons aux étudiants tunisiens historiquement très présents au Canada et leur permettre de choisir des parcours universitaires différents et d’acquérir de nouvelles expertises et un know-how différent.
Le transfert du savoir n’est pas le seul apanage de l’UCW puisqu’on parle aussi d’échanges d’expertise et un horizon plus clair pour les élèves qui seront promus dans cette école, le bac en poche. M. Cousineau de rappeler l’absence de financement canadien dans le cadre de ce partenariat, avant de répondre aux craintes suscitées par la fuite des cerveaux : « Le Canada n’investit pas dans ces deux écoles mais les appuie dans la mesure où le service du délégué commercial à l’ambassade du Canada met en relation des groupes tunisiens qui souhaitent développer des partenariats au Canada dans le cadre du renforcement du partenariat bilatéral ». Le Canada est un facilitateur et n’investit pas dans ce projet éducatif. Avant d’ajouter : « Ici, en Tunisie, il y a beaucoup de Tuniso-Canadiens qui ont décidé de prendre la nationalité canadienne et qui reviennent en Tunisie créer des emplois. Ils créent des entreprises dans le domaine des technologies de l’information ». Le partage du savoir-faire est valorisé et l’éducation internationale comme quelque chose de favorable à tous. M. Cousineau estime qu’il existe des étudiants tunisiens qui font leur retour du Canada pour soutenir leur pays et assurer son développement. Aux jeunes pousses de continuer à briller.
Le lâcher de ballons rouge et blanc aux couleurs tuniso-canadiennes et la chorale d’enfants en plusieurs langues en clôture de l’événement ont couronné l’ambiance de fête et les promesses de réussites…idéales.