Heythem Guirat, arbitre du match EST-USBG, a dû se faire protéger par les forces de l’ordre pour pouvoir quitter le terrain et regagner les vestiaires. Le public de l’EST a submergé le terrain par un jet de bouteilles en direction de Guirat et de ses deux assistants, cela sans parler des insultes et des propos obscènes. C’était triste et laid, et c’est une image horrible que de voir un arbitre vivre des moments de violence et de menaces. Tout cela sous les yeux de tout le monde, alors que les forces de l’ordre n’ont pas essayé d’évacuer la partie du public «sang et or» restée pour agresser Guirat. Et pourquoi tout cela? Parce que l’EST, qui a dominé en long et en large le match, n’a pu gagner et monnayer sa domination. Un faux alibi pour justifier la violence verbale et physique. Au lieu de s’en prendrer à l’entraîneur qui, pour la énième fois, ne trouve pas le stratagème face à une défense renforcée et qui rate son onze-type, et de s’en prendre à des attaquants peu lucides devant les filets, le public resté n’a trouvé que Guirat comme bouc émissaire. Ce n’est pas la première fois que cela se produit et sûrement pas la dernière. Nos arbitres, qui manquent certainement de personnalité, sont menacés à chaque match. Attention, nous allons jouer bientôt les matches déterminants à la qualification au play-off et là, ces arbitres risquent gros pour leur intégrité physique et morale. Et si les scènes violentes à l’encontre de Guirat ont été filmées puisque le match se joueait à Radès, d’autres arbitres risquent pire et, cette fois, aucune retransmission et aucun témoin. Qu’on arrête alors de chercher de faux alibis pour justifier son incapacité sur le terrain !
