Nous avons attiré, précédemment, dans cette rubrique, l’attention de qui de droit au sujet des difficultés qu’ éprouvent les voyageurs de la banlieue sud pour se rendre à la capitale, par suite du peu de fréquence des trains, mais surtout des moyens —une seule rame au lieu de deux— mis à leur disposition. Mais, manifestement, cela n’a pas l’air de dire grand-chose aux responsables qui ne réagissent pas à la détresse des usagers. Car c’en est vraiment une. Il suffit de se rendre à une station pour voir le nombre de voyageurs restés à quai aprés le passage d’un train. Quant à ceux, qui ont eu le courage et la force de monter, ils sont accrochés les uns aux autres et risquent de chuter (les portières étant ouvertes) au moindre coup de frein ou à une secousse impromptue (la voie s’y prête tellement). Faut-il un incident pour prendre les mesures indispensables?
T.B.