Deux défaites de rang ont forcément touché le capital-confiance de l’USBG. Aymen Chaouat a grillé tous ses jokers et devra maintenant s’activer à redorer l’image du club.
Sans promettre monts et merveilles, Aymen Chaouat, le coach de l’USBG, n’a pas caché le but des «Jaune et Noir» de ne pas se contenter du statut de trouble-fêtes de ce mini-championnat. Eh bien, après deux journées complètement ratées, résultat et manière, on peut dire qu’il est loin de cet objectif annoncé. En cas de troisième faux pas cet après-midi à Sfax, il fera certainement un trait rouge sur toute ambition de figurer dans le quatuor de tête et se contentera probablement de la dernière place et lanterne rouge du classement général définitif. Et son sort sera pratiquement scellé à la tête de l’USBG. Demander de rencontrer ses adversaires dans leur fief lors des deux matches aller-retour, cela a rapporté de l’argent et a renfloué un peu la caisse du club, mais sur le plan sportif, c’est un véritable fiasco. Pire même, c’est une grande et amère désillusion. On a l’impression que l’USBG n’est qu’un figurant qui ne visait pas aussi haut que l’on avait imaginé.
Gilles Bahia et El Ouji d’entrée
Aymen Chaouat est, donc, devant l’obligation de mettre de l’ordre dans ses idées, dans la formation de départ et dans le style de jeu face à un CSS qui jouera d’entrée pour la victoire. Gilles Bahia, comme milieu défensif, reprendra sa place aux côtés de Mahmoud Messai pour stabiliser le compartiment-clé, qu’est l’entrejeu. Fakhreddine El Ouji est plus qu’indispensable pour donner des ailes et des solutions à Lassaâd Jaziri, jusqu’ici isolé et émoussé en attaque.
Deux rectifications qui s’imposent pour un éventuel sursaut, même si, sur le plan moral, les dégâts sont déjà très importants après deux piètres prestations, et la porcelaine sera difficile à recoller.