Dahmen et ses coéquipiers n’ont plus le droit de gâcher le moindre point.
Le calendrier n’a pas été clément avec le CSS qui a été obligé de faire deux déplacements lors des deux premières journées du play-off et d’affronter l’Espérance à Radès et l’Étoile à Sousse. Le CSS n’a ainsi réussi qu’à ramener un point, un résultat qui ne peut aiguiser son appétit et lui donner un statut de puissant concurrent, jusqu’à maintenant. C’est pourquoi le match de cet après-midi contre l’USBG revêt une grande importance. C’est une belle occasion pour les «Noir et Blanc» d’aligner un premier succès qui les remettra en selle et les laissera mathématiquement dans la course. Avec Karim Delhoum sur le banc de touche pour assurer le coaching de ce match-clé et appliquer les consignes et les directives de Nabil Kouki qui doit, lui, purger un match de suspension.
Changer de visage ne veut pas dire changer d’équipe
Ce faisant, il va falloir cette fois changer de système et opter carrément pour une stratégie de jeu portée plus vers l’attaque plutôt que pour un bloc bas et un jeu en contre comme lors des deux premières sorties, une manière qui n’est pas dans l’habitude des Sfaxiens et ne leur sied pas, même loin de leurs bases. Mais changer de visage ne veut pas dire changer forcément d’équipe. Surtout que le onze de départ aligné contre l’ESS n’a pas démérité avec un Ghaith Mâaroufi qui a fait un très boulot comme arrière droit et a bien remplacé Ben Ali. Avec aussi un Nour Ezzamen Zammouri qui a été satisfaisant et a constitué un bon élément de sécurité dans la charnière centrale, un Ali Karoui qui a montré un gros potentiel offensif et un don de finisseur (qui peut former avec Aymen Harzi une redoutable paire d’attaque, surtout que Chawat est encore loin de son niveau habituel), le CSS peut espérer consolider son capital points et rester aux trousses des autres prétendants qui ont déjà pris de l’avance.