Le tournoi du Japon, dans lequel la Tunisie débutera avec le Chili ce matin, tombe à pic pour nous édifier pour de bon sur nos réelles prédispositions pour la Coupe du monde.
La phase finale de la Coupe du monde du Qatar est pour demain, puisque moins de cinq mois nous en séparent. Un laps de temps qui risquerait de s’avérer court pour préparer l’équipe nationale qui va prendre part à cet événement grandiose devant être traité avec tous les égards à tous les points de vue.
Aujourd’hui, toutes les nations du monde cravachent dur et dépensent de gros budgets afin d’atteindre l’honneur de la qualification à la plus prestigieuse des compétitions footballistiques. Mais elles sont toutes conscientes que le temps de la simple participation pour la participation est bien révolu. Il y va de l’honneur et de l’image de marque des participants appelés tous à défendre crânement leurs couleurs nationales. C’est pourquoi il n’est pas permis de faire pâle figure ou de s’exposer à des résultats «humiliants».
La Tunisie a décroché son visa pour la phase finale de la Coupe du monde de la manière la moins convaincante. Et jusqu’à présent, rien n’a été fait pour changer la donne et nous faire croire en une sérieuse intention d’améliorer son rendement afin qu’elle soit réellement prête pour la joute mondiale.
En témoignent son dernier match contre le Botswana et la «catastrophique» première mi-temps de son avant-dernière rencontre face à la Guinée équatoriale.
Un tournoi qui tombe à pic
Du coup, on va crier tout haut ce que la plupart chuchote tout bas : ce n’est pas avec Jalel Kadri qu’on va pouvoir imposer le respect parmi les grands du monde.
Jalel Kadri, sans carte de visite ni palmarès, doit être rapidement remplacé par un étranger notoire capable de mener à bon port la barque de l’équipe nationale. On n’a rien contre l’homme respectable, mais franchement, aucun entraîneur tunisien (pour le moment) n’est en mesure de veiller aux destinées du onze national qui a besoin de la touche d’un chevronné.
Surtout que les lacunes et les faiblesses sont multiples et que des solutions urgentes se doivent d’être entreprises dès à présent, sans tergiverser. Cela nous conduit à dire que le tournoi du Japon (Kirin Challenge Cup), auquel prendra part notre sélection dès ce matin, sera une opportunité pour mettre au clair les réelles potentialités et faiblesses de notre équipe nationale.
Croiser le fer aujourd’hui avec le Chili, avant de le faire avec le Japon ou le Ghana ce mardi, nous en dira davantage sur nos moyens.
«Qui veut voyager loin ménage sa monture», comme on dit. C’est pourquoi il ne faut pas lésiner sur les moyens pour mettre toutes les conditions de réussite de notre côté.
Tout à l’heure contre le Chili, ce sera une occasion de bien préparer la sélection en prévision d’une éventuelle rencontre face au Pérou ou à l’Australie, en Coupe du monde.
Les «latinos» ont un jeu basé sur la technique individuelle et la combativité qui en font un genre très spécial.
Il faudra oublier notre réussite devant le Mexique (3-1) en 1978 et le Panama (2-1) en 2018. Car le Chili, connu pour son exportation de footballeurs talentueux (Vidal, Reyes, Sanchez, Vargas, et avant Zamorano…), continue de comporter dans ses rangs de bons joueurs, à l’instar de Albornoz (Hanovre) et Claudio Bravo (gardien de Manchester City).
Nouri Taieb
10 juin 2022 à 11:56
La Tunisie a battu le Chili.Arrêtez ce complexe de l’étranger qui ruine le pays sans résultat.Arrêtez de dénigrer le Tunisien.