Accueil Sport CSS: Ne rien lâcher

CSS: Ne rien lâcher

Malgré une semaine perturbée par une grève de deux jours des joueurs, le CSS entend garder le cap et rester sur sa lancée.


Au moment où le CSS est en train d’épouser une courbe ascendante, sous la houlette d’un Nabil Kouki de plus en plus satisfait de la marge de progression de son équipe et de sa remontée au classement en phase de play-off après sa victoire sur l’ESS et auréolé de trois succès consécutifs loin du stade de Taïeb Mhiri sur l’ESM, l’UST et l’ASR en Coupe de Tunisie qui lui ont permis d’obtenir le billet pour les demi-finales, la grève des joueurs, qui a duré jusqu’à jeudi dernier pour non respect du comité provisoire de ses multiples engagements financiers envers eux, risque de tout remettre à plat et de ternir tout ce beau parcours. Les joueurs n’ont repris les entraînements que vendredi après avoir reçu de nouvelles promesses de règlement, dans les prochains jours, de leurs arriérés pour préparer en 48 heures leur match contre l’USBG, un adversaire qui, heureusement, n’a plus aucune ambition et aucune chance de quitter la dernière place qu’il occupe lors des trois journées qui restent et ne sera pas ,de ce fait,  un écueil insurmontable.

Retour du trident Dahmen-Ghram-Chawat

Malgré ces remous inopinés avant un match où il est nécessaire d’engranger trois nouveaux points importants, le CSS, même physiquement pas au top, semble en mesure d’atteindre cet objectif. Le retour de Aymen Dahmen dans les buts, après sa belle prestation au Japon, de Alâa Ghram dans la charniêre centrale et probablement aussi de Firas Chawat pour une mi-temps au moins  en pointe de l’attaque sera d’une grande utilité pour un groupe où les solutions de rechange ne manquent pas. Les Noir et Blanc, qui seront soutenus par leur grand public, même si l’USBG est le club recevant sur le papier, laisseront leurs soucis financiers au placard pour se concentrer sur ces 90 minutes de jeu où ils n’auront pas droit à l’erreur. La victoire sera pour eux un moyen de pression de plus sur le comité de direction provisoire pour trouver et honorer les nouveaux engagements qu’il a tenus et montrer qu’il n’essaie pas simplement de gagner du temps jusqu’au 24 juin, date de la fin de son mandat. On comprend que Nabil Kouki est sur des charbons ardents,  lui qui n’’aime pas être confronté à  ce genre d’aléas du métier qui ne peuvent que nuire au beau travail qu’il est en train de réaliser avec une passion et un professionnalisme exemplaires.

Charger plus d'articles
Charger plus par Hédi JENNY
Charger plus dans Sport

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *