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Festival International de Carthage, du 14 juillet au 20 août: Une programmation sans risque

Du 14 juillet au 20 août, le Festival international de Carthage revient, il sollicite plus d’un public, il varie les genres et essaye d’assurer un retour, après deux années de report. Objectif : toucher le maximum de public, donner à chacun ce qu’il attend. Sans prise de risque avec une programmation touche à tout, pour tous les goûts, qui garantit des gradins remplis.

Ils étaient tristes nos étés sans nos festivals, encore plus tristes avec l’annulation et le report à deux reprises du Festival international de Carthage. Cette année, le voilà qui revient pour replacer son grand et prestigieux label dans le paysage arabe et même international. Quelle que soit la programmation, le Festival international de Carthage est un prestigieux rendez-vous qui représente notre fierté nationale.

Le défi du nouveau comité d’organisation était de taille : remonter la pente, proposer une programmation qui répondrait aux attentes des différents publics de Carthage, jongler avec un budget, qui, avec la dévalorisation du dinar tunisien, ne répond plus aux besoins, arriver à booker des artistes dans un délai très court, atteindre cet équilibre difficile de remplir les gradins et de proposer de la qualité et des nouveautés.

Pour cette 56e édition dirigée par le musicien, compositeur et chef d’orchestre Kamel Ferjani, ce n’était pas une mince affaire, et il en était conscient en acceptant cette lourde tâche. Les attentes sont énormes, le public est exigeant.

Fort de son expérience de la direction artistique du Festival international de Hammamet, Kamel Ferjani s’est adapté au format Carthage pour proposer une programmation qui, d’après lui, s’adresse à plus d’un public et dans laquelle une large palette de spectateurs trouvera son compte.

La recette de Kamel Ferjani fonctionne, mais sans prise de risque, ses choix garantissent un public, des artistes et spectacles connus, pas de grandes surprises, ni de découvertes particulières. La sécurité est un choix stratégique, du moins, pour une édition de relance.

Lors de la conférence de presse, tenue mercredi soir aux thermes d’Antonin à Carthage, Kamel Ferjani a détaillé sa programmation, expliqué et argumenté ses choix. La question financière et budgétaire était au cœur de son argumentaire. Il a affirmé que, «du moins pour cette édition, nous ne pouvons pas nous permettre de programmer des stars internationales, comme c’était le cas il y a quelques années, les cachets sont hors de nos moyens, mais de grands noms seront tout de même parmi nous». Alpha Blondy, Zaz, les Jacksons sont en haut de l’affiche, mais seulement, des groupes et des artistes tunisiens, arabes et maghrebins feront le bonheur du public : Gnaoua Diffusion, Labess, Gultrah Sound System, Faraj Soleimane, le groupe Adonis, Nour et Slim Arjoun, Hassen Doss, Nacir Chamma.

Dans la catégorie méga-show, des Tunisiens sont aussi en première ligne avec le spectacle «Ocheg Eddenya» de Abdelhamid Bouchnaq qui est déjà sold out, Balti dont la renommée n’est plus à prouver, la Hadhra de Fadhel Jaziri, intarissable et efficace comme toujours.

Le public des grandes soirées orientales trouvera aussi son compte avec Nour Mhanna, Ragheb Alama, et Shirine en clôture.

Du théâtre aussi, mais très peu avec «Yakouta» de Leïla Toubel et «Nmout Alik» de Moncef Dhouib et Lamine Nahdi.

La programmation de cette 56e édition vise des gradins remplis, vise à satisfaire le large public et vise aussi à créer un équilibre financier et artistique en même temps.

Bon festival !

Voici le programme

Les 14 et 15 juillet : Ocheg Eddenya par Abdelhamid Bouchnaq (Tunisie).

16 juillet : BIG (Corée du Sud)

17 juillet : Comédie musicale «Alice» (Tunisie)

19 juillet : Adonis (Liban)

et Haydar Hamdi (Tunisie)

21 juillet : Nour Mhanna (Syrie)

22 juillet : Chants mémorables de Abderrahman Ayadi (Tunisie)

23 juillet : Nocembo Zikode (Afrique du Sud) et

Kadebostany (Suisse)

26 juillet : Spectacle

de Zaz (France)

27 juillet : Faraj Slimane

(Palestine) et le duo Noor-Selim Arjoun (Tunisie)

29 juillet : Théâtre, «Nmout Alik» de Lamine Nahdi

et Moncef Dhouib

30 juillet : Ragheb Alama

31 juillet : Balti (Tunisie)

2 août : Festival mondial

de la magie

3 août : Ckay (Nigeria) et

Gultrah sound system (Tunisie)

5 août : Gnawa Diffusion

(Algérie) & Labess (Algérie)

6 août : Rahma Riad (Irak)

& Saif Nabil (Irak)

7 août : Jacksons (USA)

9 août Hassen Doss

and orchestra (Tunisie)

10 août : Nacir Chamma

et The peace builders

11 août : «Farha»

Zied Gharsa (Tunisie)

13 août : Théâtre, «Yakouta»

de Leïla Toubel (Tunisie)

16 août : Saber Rebaï (Tunisie)

17 août : Deryassiet (Algérie)

18 août : Hadhra

de Fadhel Jaziri (Tunisie)

19 août : Alpha Blondy

(Côte d’Ivoire)

20 août clôture : Shirine

Abdelwahab (Egypte).

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