Si la Sonede a rectifié un tant soit peu le tir à Zarzis et si les protestations des citoyens se sont apaisées, il n’en est pas de même pour la Steg qui aurait dû faire de même, depuis longtemps. La situation de la société, à l’heure actuelle, est loin d’être satisfaisante. Les prestations laissent à désirer.
Les dépassements de tout genre sont nombreux et les deux poids, deux mesures sont courants. Les dossiers traînent dans les tiroirs. Imaginez une demande déposée, il y a 5 mois, pour changer un potelet de sa place, à 3 m un peu plus loin et remise à l’entrepreneur qui n’a rien fait jusqu’à présent. Pour le parc auto, «il est rare de voir une voiture immatriculée 09 circuler quand il y a un match retransmis à la télévision», commente un citoyen. Autrement dit, il n’y a pas de contrôle ni de suivi du service technique. Au siège, à part les deux caissiers et les deux agents de réception, rares sont les bureaux qui ne sont pas vides !!! C’est donc le laisser-aller qui sévit. Pour résoudre un problème quelconque, il faut une connaissance: le responsable du contact avec les citoyens, le chef de service concerné (facturation, travaux..), un membre syndical ou contacter directement le chef du district. «Pour mettre un peu d’ordre et améliorer la qualité des prestations de service, une visite inopinée d’une commission d’inspection s’avère indispensable».
