On ne saura jamais accorder à la jeunesse la place qu’elle mérite dans l’édification de l’avenir ni reconnaître, à sa juste valeur, la maxime selon laquelle l’avenir se construit avec les jeunes et pour les jeunes, voire ce sont plutôt les jeunes qui sont les édificateurs du devenir de leur pays.
Dans la Tunisie post-révolution, l’approche initiée en matière de responsabilisation des jeunes a dépassé le statut accordé à ces mêmes jeunes en tant que partenaires à part entière dans la dynamique de développement pour militer en faveur de l’enracinement d’une culture selon laquelle les jeunes doivent être considérés, à la fois, comme les concepteurs et les exécuteurs des politiques d’avenir.
D’ailleurs, le choix de Tunis comme capitale de la jeunesse arabe 2019, manifestation ouverte, hier, et placée sous le signe «La jeunesse, une force agissante dans l’édification de la nation», est significatif de la confiance que les pays arabes ont placée en la Tunisie dans sa capacité à intégrer, une année durant, les jeunes Arabes dans un mouvement de réflexion, d’échanges et de dialogue interactif sur les meilleures stratégies d’action possibles à même de pousser notre jeunesse à se prendre en charge, à penser elle-même les politiques propres à favoriser son épanouissement et à lui ouvrir la voie à s’illustrer et à jouer pleinement le rôle qui lui revient de droit dans l’édification de lendemains meilleurs pour tous.
Et ces lendemains meilleurs pour tous passent inexorablement par «la lutte commune contre la pauvreté, la marginalisation, l’extrémisme et le terrorisme» et l’implication de la femme dans le sens de sa responsabilisation à travers son association effective à la mise en œuvre des politiques de développement sociétal et économique».
C’est ainsi que la ministre de la Jeunesse et du Sport a donné hier le coup d’envoi de la manifestation «Tunis, capitale de la jeunesse arabe 2019» en soulignant ce que l’on attend de notre jeunesse et en exprimant la confiance en nos jeunes qui ont toujours répondu présent dans les moments de vérité, confiance doublée d’une conviction profonde que notre jeunesse reste fidèle à l’engagement et déterminée à gagner les paris de la modernité et du progrès.