LE communiqué de la présidence du gouvernement publié à l’issue de la séance de travail tenue jeudi dernier, au palais de La Kasbah, sous la présidence de Mme Najla Bouden, Cheffe du gouvernement, et consacrée à la rentrée scolaire et universitaire 2022-2023 est on ne peut plus clair, concis et transparent n’autorisant aucun effort d’explication ou d’interprétation.
«Le but, indique, en effet, le communiqué, est d’assurer une rentrée dans les meilleures conditions».
Et la Cheffe du gouvernement de souligner à l’intention de ceux qui veulent savoir ce que les ministères de l’Education et de l’Enseignement se doivent de faire que «les préparatifs doivent répondre aux besoins pédagogiques et logistiques dans le but de favoriser les conditions convenables garantissant une rentrée» qu’elle qualifie de bonne et que l’ensemble de la famille éducative, y compris les parents d’élèves et d’étudiants, voudraient à la hauteur de leurs attentes, loin des insuffisances, des carences coutumières et surtout rompant avec les incompréhensions et les différends opposant les deux ministères aux structures syndicales.
Le ministre de l’Education, Féthi Slaouti, ne semble-t-il pas en train de répondre à la fronde qui gagne déjà le syndicat général de l’enseignement secondaire en insistant, lors de la même séance de travail interministérielle, sur la nécessité de «combler le vide constaté au niveau des enseignants, outre les aménagements à réaliser concernant l’infrastructure dans certains établissements scolaires »?
Est-on autorisé à penser que les insuffisances et les dysfonctionnements déjà dénoncés par le syndicat général de l’enseignement secondaire seraient éradiqués à temps, c’est-à-dire avant que les élèves ne regagnent les écoles primaires et les lycées.
Sans oublier aussi l’urgence de trouver une solution au problème de centaines d’enseignants intérimaires qui attendent toujours d’être payés pour le compte de l’année scolaire écoulée.