Demi-finale de la coupe de Tunisie | ASM-USBG (18h00 à Radès) – USBG : En favoris

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L’optimisme est de mise dans le camp de l’US Ben Guerdane, qui possède de grandes chances de l’emporter et d’aller en finale.

Avant la demi-finale de la Coupe de Tunisie contre l’ASM, le coach des «Jaune et Noir», Nidhal Khiari, est le premier à afficher une mine radieuse et un sourire confiant. Une façon de mettre ses protégés dans le bain et de leur faire passer le message que la partie de cet après-midi est nettement à la portée et que l’occasion de se qualifier pour la finale, de monter sur le podium et de s’octroyer le précieux trophée ne doit pas, coûte que coûte, être ratée : «Ce n’est pas toutes les saisons qu’une équipe peut figurer dans le dernier carré et peut disputer une finale de Coupe», affirme-t-il. «On n’a pas le droit de passer à côté de l’événement et de ne pas être à la hauteur des milliers de nos fans, surtout que le tirage au sort a été assez clément pour nous et nous a mis face à un ASM prenable, même s’il est ambitieux et constituait, par le passé, une redoutable bête noire, une équipe de Coupe qui surprenait toutes les équipes qui croisaient son chemin en éliminatoires. Cependant, c’est en l’état un adversaire que les saisons passées à l’étage inférieur, en Ligue 2 et en Ligue 3, ont beaucoup usé. On respecte donc cette équipe, mais pas au point de la surestimer et d’en faire une montagne et un écueil insurmontable. Nous sommes avantagés sur le papier et c’est un atout psychologique qui compte énormément et qui peut faire pencher la balance à notre faveur. Nous sommes fin prêts et en droit d’être très confiants», poursuit-il.

Optimisme démesuré

Nidhal Khiari a toutes les raisons d’être confiant, mais l’USBG n’est plus aussi cet ensemble acoriace qui fait trembler ses adversaires et qui entre sur la pelouse avec le statut de favori en puissance. Les matches amicaux disputés lors de la préparation de l’intersaison et surtout le dernier perdu contre l’EST à Djerba ont montré les limites de l’équipe. Les nouveaux arrivants ne sont pas à la hauteur des partants, sauf le gardien Ali Kalaï, qui peut faire oublier Noureddine Farhati dans les buts. Aussi, il n’y a pas deux bons arrières latéraux de la trempe et de la qualité du Brésilien Gilles Bahia Dos Santos et encore moins de Ayoub Tlili. Seule la charnière centrale de la défense, Chaoukhi Ben Khedher-Mohamed Amine Mhadhebi est stable et constitue un facteur de satisfaction. Idem au milieu de terrain, où l’infatigable Presnel Banga n’a pas été remplacé par un demi défensif de valeur qui peut jouer à merveille le joueur essuie- glace et l’élément-clé de la relance du jeu. Bien sûr, on a enregistré la bonne forme et le bon apport de la nouvelle recrue Youssef Mosrati, mais c’est plus un animateur de jeu offensif qu’un milieu de terrain complet qui peut être au four et au moulin. Les feux resteront cependant braqués sur Waddhah Zaïdi qui restera l’homme fort et le plus dangereux de l’entrejeu. En attaque,  les choix ne sont plus autant variés qu’avant et se limiteront au trio Fakhreddine Ouji-Mohamed Nasr Hamed-Rafik Kamergi. Avec un tel effectif réduit en qualité et en quantité, et sans grands noms, qui peuvent à eux seuls faire la différence, Nidhal Khiari doit plutôt être très prudent et avoir plus d’humilité et de réalisme. On ne peut pas gagner un match avant de l’avoir joué.  Encore moins en phase avancée de la Coupe de Tunisie où on est jamais à l’abri de grosses surprises.

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