L’USM, relookée cette saison, tâchera de ramener un résultat positif avant le retour.
L’USM 22-23 est certainement différente de la saison précédente. L’entraîneur a changé, l’ossature de l’équipe aussi avec le départ des Awolo, Abdelli, Mbarki, Tka, mais, grosso modo, les dirigeants monastiriens ont su garder maints cadres de l’équipe, tels Ben Saïd, Baccar, Omaro, Chikhaoui, Mhirssi, Aloui et Saghraoui. L’USM compte rester à son nouveau statut, celui de club favori qui joue les premiers rôles.
Et pour réussir ce nouveau statut, il faut passer par l’Afrique. La Ligue des champions est donc une expérience obligatoire et un défi à relever pour les coéquipiers de Béchir Ben Saïd. Le tirage au sort a placé l’USM face à l’APRwandaise au tour préliminaire, une confrontation délicate, mais que l’USM peut réussir si, bien sûr, elle se met à l’abri dès le match de cet après-midi.
L’APR jouera devant son public et ne fera pas de cadeaux au représentant tunisien qui aura à dépasser son manque d’expérience continentale. Darko Novic, nouvel entraîneur de l’USM, n’a pas mis longtemps pour apposer sa signature. C’est que l’ex-école yougoslave repose sur la continuité dans l’effort, la rigueur en défense et l’efficacité. Il comptera pratiquement sur des joueurs qui se connaissent depuis l’année dernière, il n’a pas cherché à tout changer. Ben Saïd, Bouraoui, Baccar, Watara et Saghraoui sont attendus en défense. Les nouveautés, on les verra à l’entrejeu, notamment Dridi et Ben H’tira. Sinon, Tka, Omarou (l’homme de l’équilibre à l’entrejeu), Chikhaoui ont des chances intactes pour commencer le match. L’objectif est de ramener un bon résultat avant le match retour à Monastir. Ce sera un match long et si exigeant sur le plan physique. Et aux répercussions concrètes sur le match retour. Darko Novic sait mieux que quiconque que le public attend que l’USM demeure performante. Il doit donc bien choisir ses joueurs et ses plans.
