Le président du comité provisoire n’a pu obtenir des responsables le soutien nécessaire…
C’est lors d’un point de presse tenu mercredi dernier qu’on a appris officiellement que Amir Jaziri a présenté sa démission au gouverneur de la région, démission qui n’a pas été acceptée, semble-t-il. Les promesses qu’on lui a faites n’ont pas été tenues, selon ses dires. En effet, parti pour résoudre les problèmes administratifs et matériels, le président du comité provisoire voit sa bonne volonté «buter» sur des obstacles difficiles à résoudre dans un laps de temps aussi court. Faut-il rappeler que la compétition démarre dans deux semaines. Ce faisant, la goutte qui a fait déborder le vase est que le rapport financier présenté par les anciens dirigeants n’était pas approuvé par un commissaire aux comptes comme le stipule le règlement. Un simple comptable a apposé sa signature dans le rapport en question, ce qui n’est pas légal, toujours d’après Amir Jaziri.
Péril en la demeure
Conséquence immédiate de cette indélicatesse (parce que c’en est une de la part de l’équipe dirigeante sortante) est que ni la Stir, ni la municipalité, ni le gouvernorat ne peuvent débloquer les subventions attendues. On se demande donc pourquoi, parmi tous les clubs, seul le CAB ne trouve pas une issue de sortie de crise. Aujourd’hui, c’est la confusion totale qui règne au sein de la large famille cabiste. Dans le même temps, les tergiversations des responsables locaux et régionaux à résoudre les problèmes du club nordiste plongent un peu plus le CAB et ses supporters dans le doute. Tout le monde s’accorde désormais à dire qu’il faut porter cet épineux dossier sur le bureau de la Cheffe du gouvernement. Les jours, voire les heures à venir, nous éclaireront davantage sur l’avenir du club phare de la capitale du Nord. Cependant, on peut dire qu’il y a péril en la demeure «jaune et noir». Fondé il y a 94 ans, le CAB n’a jamais été aussi malmené ! Les raisons sont multiples et connues de tous… Il est donc inutile de revenir dessus !