Le travail galvaudé est un mal chronique chez nous. Ses conséquences sont néfastes, bien qu’à des degrés divers. Par exemple, remettre une chaussée en bon état après avoir effectué des travaux relève hélas plus de l’exception que de la règle. Or, les défauts en ce domaine provoquent des nuisances réelles. Sur une route, ce sont des chocs que subissent les véhicules qui peuvent entraîner des ruptures graves dans leur mécanique. La nuit, en l’absence d’éclairage, un camion chargé ne verra pas l’obstacle. Pour les riverains, le passage des véhicules devient synonyme d’un vacarme assez épouvantable. Comment les responsables du ministère en charge de ces opérations tolèrent-ils que les travaux relevant de leurs services renvoient une image si désolante de leurs compétences ? Au km 7 de la route Mateur-Tunis, entre autres, les habitants se posent régulièrement la question.
R.S.