Poursuite d’une grande offensive de charme à l’adresse des bailleurs de fonds
L’on sait que le nouveau bureau fédéral de la Fthb s’est retrouvé, dès le premier jour de son intronisation, face à un véritable casse-tête chinois : une crise financière aiguë traduite par une montagne de dettes avoisinant l’ahurissant seuil de quatre millions de dinars..
L’on sait également que le nouvel homme fort de la fédération, Karim Helali, avait promis, en pleine euphorie après le dernier scrutin électoral, de batailler sans relâche pour redresser cette situation et d’entrevoir le bout du tunnel.
Chose promise, chose due
Pour certains, souvenons-nous, cette promesse n’aurait aucune chance d’être tenue, en raison de l’ampleur du déficit. Pour d’autres, elle est même prise pour un absurde discours inspiré des promesses politiques sans lendemain.
Cinq mois après, alléluia : pas moins de cinq nouveaux sponsors sont épinglés dans le tableau de chasse d’une formidable offensive de charme à l’adresse des bailleurs de fonds. Et, ce n’est pas fini, puisque dans la foulée, la fédération est parvenue, au moment où personne ne s’y attendait, à rétablir le pont avec un équipementier international de renom dans le cadre d’une convention de partenariat estimée à 160.000 euros par an (plus d’un demi-milliard de nos millimes). Valable pour quatre ans, cette transaction est considérée comme la plus importante dans l’histoire du handball tunisien. Il faut le faire ! «Je pense modestement que nous avons accompli un beau travail dans ce domaine en un laps de temps si court et en dépit de la difficile conjoncture économique et financière dans laquelle est englué le pays», lance, visiblement zen, Karim Helali qui affirme ne pas devoir s’arrêter en si bon chemin, étant donné, souligne-t-il, notre détermination farouche à renflouer davantage les recettes afin de réussir à financer nos divers programmes de développement et de promotion devant profiter, dans un proche avenir, non seulement aux sélections féminines et masculines, mais aussi aux différentes structures de la fédération (ligues, arbitrage, centres de formation…)
Karim Helali ira-t-il jusqu’au bout de ses ambitions ?