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Zarzis | Migration clandestine : Le dossier 18/18 n’est pas encore clos 

 

La presqu’île de Zarzis ne constitue plus à l’heure actuelle une plateforme pour la migration clandestine et massive comme avant.

Suite à l’incident catastrophique survenu le 21 septembre 2022 au large de Zarzis, l’enquête menée par une brigade spéciale venue de Tunis aurait porté, un tant soit peu, ses fruits, puisque le nombre de ces voyages risqués a pratiquement diminué.

En plus, «la chasse à l’homme» a débuté au mois de novembre et en peu de temps, plusieurs suspects ou organisateurs dans ce drame 18/18 ont été arrêtés et transférés loin de Zarzis.

D’autres dont les noms ont été cités comme complices ou ayant participé à des voyages de migration pareils ont été également arrêtés et emmenés au Sud-Ouest.

En plus, un ratissage a été effectué le long de la côte et toutes les embarcations qui ne portent pas de matricule ont été saisies. 

Ainsi, la presqu’île de Zarzis ne constitue plus à l’heure actuelle une plateforme pour la migration clandestine et massive,  comme avant. C’est la raison pour laquelle ceux qui souhaitaient rejoindre l’Eldorado européen et notamment les Subsahariens ne veulent plus prendre le risque, tellement le contrôle est renforcé à Zarzis. Ils travaillent quelques mois et ramassent une somme d’argent suffisante pour payer le voyage et tenter leur chance à partir d’autres villes côtières. Leur nombre a diminué au fil du temps. D’ailleurs, une pénurie des petits métiers se fait sentir dans toute la ville de Zarzis. 

Quant aux familles des disparus, elles n’ont pas quitté les tentes dressées devant le siège de la délégation. «Maintenant que la raison du drame commence à s’éclaircir, tous ceux qui ont un rapport direct ou indirect avec cette catastrophe n’échapperont pas à la justice», comme l’a annoncé le Président de la République.

On doit donc arrêter les malfaiteurs, sinon les familles des disparus et leurs proches ont promis, au cours d’un rassemblement, de faire monter le ton, parce que, selon eux, «le vase a débordé»

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