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Selon Abderrazek Houas : «Les PME souffrent des intérêts trop élevés»

« Les PME tunisiennes connaissent des difficultés de financement, car seulement 2 à 3 % d’entre elles obtiennent un financement et sont en mesure de fournir des garanties en contrepartie », c’est ce qu’a déclaré Abderrazek Houas, porte-parole officiel de l’Association nationale des petites et moyennes entreprises, lors d’un récent passage radiophonique. Selon lui, ces PME représentent l’équivalent de 100 à 400 % de la valeur du prêt. « Les intérêts exorbitants sont répréhensibles par la loi. Les garanties requises  sont des moyens détournés d’imposer des taux d’intérêt élevés », a-t-il révélé.  Houas a remarqué que les PME évoluent dans un environnement fragile et sont incapables de résister à des crises successives.  Il a aussi souligné que les fonds obtenus par la Tunisie au profit des petites et moyennes entreprises pour les aider à affronter la crise du Covid-19 sont estimés à 1.300 millions de dinars. « Ces fonds ont été alloués à des entreprises qui n’étaient pas dans le besoin, car la circulaire de la Banque centrale précisait que les entreprises qui pouvaient bénéficier de cette aide sont celles qui n’ont jamais fait défaut dans le paiement de leurs prêts aux banques ou qui ont fait défaut une seule fois et ont été classés au niveau 2.  Pourquoi les entreprises de la catégorie 0 ou 1, c’est-à-dire, celles qui n’ont pas fait défaut dans le remboursement de leurs prêts dans le passé, obtiennent-elles un financement en premier lieu ? », s’est interrogé Abderrazek Houas. Les banques évitent ainsi les risques et recherchent des financements faciles, au détriment des autres entreprises qui ont atteint le niveau 4 et ont besoin de financement pour éviter leur faillite et donc leur disparition, a-t-il précisé.

La Tunisie participe au salon « Global Industrie » — Lyon du 7 au 10  mars 2023 : S’ouvrir sur l’industrie du futur

 Le Centre de promotion des exportations (Cepex) organise la 5e participation officielle tunisienne au plus grand Salon international de l’industrie « Midest-Global Industrie » qui se tiendra à  Eurexpo à Lyon, du 7 au 10 mars 2023, et ce, dans le cadre de l’exécution du programme national de la participation tunisienne aux manifestations commerciales à l’étranger au titre de l’année 2023. Selon les organisateurs de la manifestation, « le positionnement résolument moderne de ce Salon, orienté à la fois vers l’industrie du futur et l’international, explique le succès rencontré par ses précédentes éditions qui se déroulent les années paires à Paris et impaires à Lyon. Cette diversification géographique permet d’enrichir autant son offre que son visitorat ». Le pavillon tunisien, d’une superficie de 90 m2, sera situé dans l’univers dédié aux pays et régions. Il est à noter que la superficie totale du Salon sera de 100.000 m2, ce qui permettra  d’accueillir 2.300 exposants.

L’offre du Salon est représentée à travers une sectorisation autour de plusieurs univers, dévoilant à la fois équipements et savoir-faire comme l’assemblage, le montage, les fixations industrielles, le smart, la digitalisation, l’automatisation, le secteur mécatronique et électronique, la fabrication additive et 3D, les traitements des matériaux, la forge et la fonderie,  les matières et les produits semi-finis, la mesure, le contrôle, l’instrumentation,  la plasturgie, le caoutchouc, les composites…

D’après le Cepex, ce Salon offre de multiples opportunités ; la possibilité d’exposer auprès des concurrents et confrères dans l’un des 15 univers représentatifs de l’industrie, rencontrer en même temps près de 40.000 visiteurs, attendus en 2023, pour autant de prospects potentiels. Le salon permet également de rencontrer tous les grands marchés utilisateurs, à savoir les transports, l’énergie, l’agroalimentaire, la chimie, la cosmétologie et la pharmacie…Le Salon inclut pour les exposants l’accès à la plateforme exceptionnelle « Industrie Online » qui permettra de présenter les catalogues entiers de produits à l’ensemble de la base de données « Global Industrie », soit 250.000 industriels qualifiés. La participation au pavillon national permet aussi d’économiser de l’argent, de gagner du temps et d’avoir une meilleure visibilité et un meilleur emplacement.

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