Dans une déclaration à notre confrère Assahafa, Ahmed Khedher, secrétaire général au ministère des Finances, a assuré que son département serait prêt à « verser les salaires des employés de Snipe-La Presse, sans les primes de nuit, les dimanches et les jours fériés ». Une injonction à la direction générale aurait été donnée de s’abstenir d’effectuer ces virements mensuels car ils sont considérés comme « un luxe » ou un « surplus » de salaire octroyées aux employés alors que l’heure est à l’austérité. Pour un commis de l’Etat qui a eu par le passé à effectuer des missions d’inspection, il sait parfaitement que ces primes sont octroyées conformément aux dispositions de la Convention collective sur la presse écrite. Donc il s’agit de compenser un effort et un travail effectué de façon régulière conformément à la loi. De plus, un journal est confectionné à 40% la nuit. Un journal quotidien paraît 7 jours sur 7. C’est une astreinte et une contrainte que les employés des services techniques, de l’imprimerie et de la rédaction se doivent d’observer. Supprimer le travail de nuit, celui des dimanches et des jours fériés, en attendant de voir les rapports des missions d’audit serait condamner les deux journaux de Snipe-La Presse à la disparition pure et simple. Qui assumerait les conséquences ravageuses d’une telle décision ?
