Les «Sang et Or» semblent inarrêtables, en attendant le derby de la capitale ce samedi.
Avec quelque six points d’avance sur son principal poursuivant après seulement 14 journées, l’EST semble bien partie pour s’envoler vers le sacre et damer le pion au champion sortant, le CA. En réalité, pas de quoi s’en étonner, puisque les «Sang et Or» étaient considérés, bien avant l’entame de l’exercice actuel, comme le favori en puissance de la course, après avoir remporté, au mois de septembre dernier à Hammamet, coup sur coup, les titres arabe et africain des clubs.
C’est là une fidèle illustration de la robustesse d’une équipe où foisonnent toutes les armes de destruction massive, sportivement parlant bien sûr. Cela va de la richesse inégalable de l’effectif, au nombre abondant de grands joueurs (dont dix internationaux), en passant par l’inoxydable culture de la victoire. Le tout doublé d’une solide stabilité technique, administrative, financière et médicale.
Baignant dans la sérénité, l’EST pourra donc aspirer aisément au titre de champion, voire au doublé, sans que personne ne puisse oser évoquer un hold-up !
C’est que, en face, la concurrence a, par la force des choses, faibli. En effet, à l’exception du CS Sakiet Ezzit qui fait encore vaillamment de la résistance, la vieille garde ne paraît plus en mesure de faire le poids. Le CA et l’ESS, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, sont désormais pleinement installés dans une crise financière aiguë qui les a douloureusement déstabilisés, comme en témoigne la persistance des mauvais résultats. N’empêche que le rouleau compresseur de Bab Souika se méfie toujours des accidents de parcours qui pourraient, sans que l’on s’y attende, survenir en cours de route. A commencer par le match-piège de ce samedi à l’occasion du traditionnel derby de la capitale CA-EST, ce dernier ayant toujours été le rendez-vous des frissons, du suspense et des surprises, et cela quelle que soit la situation dans laquelle se trouve le moins nanti des deux frères ennemis.
A moi la supercoupe continentale
Tout en continuant de faire ce que bon lui semble dans nos murs, l’EST ne veut pas (ne peut pas ?) arrêter de lorgner du côté du continent en vue de poursuivre ses visées expansionnistes. En ce sens qu’elle vient de confirmer sa participation à la supercoupe africaine qu’abritera l’Egypte au mois de mai prochain. Un passage obligé pour se qualifier au Mondial des clubs qui se déroulera fin décembre en Arabie saoudite.