La montagne n’a pas finalement accouché d’une souris, et le fait d’être arrivé à convaincre l’entraîneur égyptien Hossem Al Badry de prendre en main les «Noir et Blanc», pas en bonne posture actuellement, est un vrai coup de maître.
Hossem Al Badry est, en effet, l’un des célèbres entraîneurs égyptiens les plus titrés après le grand Hassen Chahata en Egypte. Champion avec le club soudanais El Merrickh en 2011, détenteur de la Ligue des Champions et de la Super Coupe avec Al Ahly en 2012, finaliste de cette même Ligue des Champions en 2017, trois fois champion d’Egypte en 2010, 2017 et 2018 et trois fois vainqueur de la Super Coupe, il est rompu au haut niveau et bien outillé pour être l’homme des grands challenges et des missions impossibles.
Renouer avec l’Afrique
Le comité directeur provisoire de Mohamed Trabelsi n’avait donc qu’une seule alternative pour sauver la face et essayer de soigner une image ternie par une piètre saison et ratée sur tous les plans : désigner un homme unanimement reconnu au chevet d’un CSS qui connaît de grandes difficultés et qui risque de s’enliser dans une crise de résultats et de confiance durant des années. Opération réussie car Hossem Al Badry a tout le bagage et toute l’expérience nécessaires pour faire redémarrer la machine sfaxienne en panne et faire revenir le club de la capitale du Sud à son statut d’équipe qui joue les premiers rôles et qui vise haut. Premier objectif sur la feuille de route du nouvel entraîneur des Sfaxiens qui a entamé sa lourde tâche hier : arracher durant la phase du Play-off un ticket pour une compétition continentale et renouer avec le passé glorieux du CSS en Afrique.