Le nouveau coach des Sfaxiens entame sa tâche avec un important challenge à relever : passer le premier tour de la Coupe du Roi Salmane aux dépens du club qatari.
Hosssem El Badri n’a même pas eu le temps de faire l’état des lieux au CSS ni une revue de l’effectif en place. La Coupe du Roi Salmane l’a obligé de prendre d’emblée le taureau par les cornes et de s’exposer à une première épreuve sérieuse sur laquelle les Sfaxiens tablent beaucoup pour amorcer le sauvetage de la saison avant de renouer avec la phase du play-off où ils ont peu de chances de convoiter le sacre et même de terminer deuxièmes en vue d’un ticket pour la Ligue des Champions. Les deux objectifs qui restent à la portée du CSS sont une qualification pour la Coupe du Roi Salmane et un billet pour la Coupe de la CAF. Ces deux objectifs peuvent paraître un peu maigres, mais il n’y a pas mieux pour sauver une saison assez tumultueuse avec une crise sans précédent dans l’histoire du prestigieux club de la capitale du Sud.
Un onze de choc
Face au club Qatar Sports Club, venu avec la ferme intention de faire un bon match et surtout de s’assurer un score qui facilitera la deuxième manche au Qatar et accentuera les chances de qualification, les coéquipiers de Aymen Dahmen devront bien négocier la partie de ce soir, jouer pour la victoire et s’assurer un beau score avant de faire le voyage à Dhoha. Dans la formation de départ, Hossem El Badri n’aura pas grand-chose à modifier. Il a l’avantage de pouvoir compter sur un onze type de choc. Avec Aymen Dahmen dans les buts, Mohamed Salah Mhadhebi, Mohamed Amine Hamrouni, Alaa Ghram et Mohamed Nasraoui, il n’y a pas meilleure formule en défense. Au milieu de terrain, il y aura le quatuor Naby Camara, Moussa Bella Conté, Hussein Ali et Achraf Habbassi. En attaque un 9, 5 plus que numéro 10 Mohamed Kanté et une pointe classique Amen Allah Haboubi. Une formation très équilibrée qui jouera le bloc équipe pour limiter les espaces en phase de repli et faire le pressing dans la phase de transition. Ce qu’on attend de Hossem El Badri, c’est ce plus au niveau du coaching et de la gestion de ce match. L’homme a l’expérience des grands chocs et c’est un stratège de renommée. Avec ce groupe dont il a hérité et malgré le peu de temps dont il a disposé pour préparer cette dure empoignade, il est capable d’innover sur le plan tactique et d’inventer un système et une stratégie payants. Tous les yeux seront donc braqués sur lui pour ce premier examen et même s’il n’est pas arrivé avec une baguette magique, il a plein de qualités de gestion qui lui permettent, potentiellement, de passer avec succès cette épreuve. Il peut beaucoup donner à un CSS qui souffre depuis quelque temps de l’absence d’un grand entraîneur capable de composer avec les moyens du bord existants même s’ils ne sont pas à la hauteur des grandes ambitions.
