Les constructions anarchiques ont poussé partout, surtout ces dernières années, sur la route de Médenine. Un inspecteur trouvera à la Steg et la Sonede les autorisations fournies par la municipalité pour équiper ces demeures construites sans permis d’électricité et d’eau potable.
Avec une seule municipalité, les choses allaient bien à Zarzis. Disposant de 12 tracteurs, un bulldozer et un camion, en tout et pour tout, en plus de trois inspections chaque année, cette commune a obtenu deux fois le prix de la présidence de la République. C’était au cours du mandat 1995/2000.
Maintenant, la ville vient d’être divisée en deux communes, selon le plan cadastral, dit-on. Une municipalité au Nord qui couvre une petite superficie et dont l’infrastructure de base s’est renforcée et s’est améliorée par rapport au passé. Elle aurait pu être encore mieux entretenue si l’argent versée par le sommet de la Francophonie avait servi à financer les projets en prenant en considération les priorités pour améliorer les conditions de vie de tous les habitants et non d’un quartier aux dépens de l’autre.
L’autre commune se situe au Sud. Elle s’étend sur une grande surface. Elle est surpeuplée. Elle dispose d’un parc auto assez riche : plusieurs camions, engins, trax, conteneurs, en plus d’un concessionnaire chargé de ramasser les ordures par ses propres moyens et un partenaire chargé de tailler les arbres et les palmiers. Tout cela sans compter l’aide fournie par l’Unhcr.
Sincèrement, avec des moyens pareils, on peut aspirer à faire de cette zone touristique un vrai bijou. Mais, malgré cela, c’est le fiasco total. Rien que des plaintes et des protestations de la part des citoyens. Même le travail administratif n’est pas satisfaisant. La mairie garde la porte à demi-fermée, l’on ne sait pourquoi. Les constructions anarchiques ont poussé partout, surtout ces dernières années, sur la route de Médenine. Un inspecteur trouvera à la Steg et la Sonede les autorisations fournies par la municipalité pour équiper ces demeures construites sans permis d’électricité et d’eau potable.
Quant aux habitants de la partie Est, le long du littoral, ils se demandent si leur localité fait partie de la commune nord ou la commune sud, tellement elle est refoulée et abandonnée par les deux à la fois.
Quand le camion-grue bloque la circulation
En outre, le camion-grue n’existe plus dans les villes voisines. A Zarzis, le contrat lui a été renouvelé pour une période de trois ans !
Les problèmes qu’il pose sont nombreux, chaque jour et surtout devant les cliniques, les cabinets des médecins et envers les véhicules libyens qui ne connaissent pas la ville.
Si la circulation est bloquée quelque part, c’est à cause de ce camion-grue et des conflits de ses deux agents avec les automobilistes, fautifs la plupart du temps. Normalement, un agent de police devrait être préposé à cet engin pour faire appliquer la loi.
Dans ce même contexte, pourquoi ne pas se limiter à utiliser le tricycle portant des sabots, pendant les trois mois d’été uniquement, comme ailleurs, quand la ville regorge de véhicules de nos compatriotes et des estivants venus de partout.