Des analyses et études nécessaires seront effectuées pour statuer sur la qualité de l’eau, la nature du gaz et la nature géologique du sol. Deux hypothèses sont à prévoir : une nouvelle nappe phréatique ou un puits de gaz naturel.
Des mesures urgentes ont été décrétées par les autorités en vue de sécuriser le site d’un puits dans l’une des localités de la ville de Monastir (centre-est), creusé illégalement par un agriculteur et qui a été témoin de l’écoulement d’eau et d’une substance « probablement » qui contient du gaz, a estimé le secrétaire d’Etat chargé des eaux, Ridha Gabbouj.
Pour l’heure, place à l’incertitude, puisqu’on attend les conclusions des analyses et études nécessaires visant à révéler la qualité du site et du puits, ajoute le secrétaire d’Etat, dans une déclaration aux médias donnée dimanche, lors de la visite d’inspection du site dans la région de Bou Othman, située dans la délégation de Ouardanine..
Il a été décidé en premier lieu de fermer le puits et de procéder à la sécurisation du site sur un périmètre de 300 mètres. Ces deux mesures ont été prises en collaboration avec les unités de la Protection civile et de sécurité de la région. Commence alors le travail des experts.
Des analyses et études nécessaires seront effectuées pour statuer sur la qualité de l’eau, la nature du gaz et la nature géologique du sol. Pour sa part, le gouverneur de Monastir, Mondher Ben Sik, a estimé « qu’il y a deux hypothèses à prévoir : une nouvelle nappe phréatique ou un puits de gaz naturel ».