En présence d’un grand nombre de dirigeants arabes : Saïed plaide pour un ordre mondial plus juste

« Nous refusons d’être une nouvelle fois victimes d’un nouveau régime mondial auquel nous sommes privés d’y participer et de mettre en place », estime le Président de la République.

« Nous refusons d’être une nouvelle fois victimes d’un nouveau régime mondial auquel nous sommes privés d’y participer et de mettre en place », a estimé le président de la République, Kais Saïed.

Lors d’une allocution prononcée, jeudi, au 32e Sommet arabe tenu à Djeddah, en Arabie Saoudite, Saïed ajoute que « le monde est aujourd’hui en train de se reconstituer, mais cela ne doit aucunement se faire aux dépens du monde arabe et de ses peuples ».

Le chef de l’État a plaidé pour un régime mondial qui se fonde sur la justice sociale, l’équité, la stabilité et la paix sociale, appelants à œuvrer à éradiquer la pauvreté.

De grands défis se dressent aujourd’hui devant les pays de la région dont, en premier lieu, la préservation des États et des institutions, a-t-il assuré, mettant en garde contre « des tentatives de diviser la région et de comploter contre ses intérêts ».

La Tunisie, a-t-il poursuivi, est attachée à ses principes, notamment l’indépendance de la décision nationale et la non ingérence dans les affaires d’autrui, conformément à sa constitution.
« Le peuple tunisien est également attaché à sa liberté et sa dignité », a-t-il ajouté.

Sur un autre plan, Kais Saied s’est félicité du retour de la Syrie à la Ligue arabe, estimant que « la réussite de réunir la famille arabe est le résultat de la mise en échec d’un important complot contre la Syrie ».
Le président de la République a, par ailleurs, préconisé de tout mettre en œuvre pour aider le Yémen et le Soudan à préserver leur unité territoriale.