A peine a-t-on clos une affaire (celle de la rétention des notes décrétée par la Fédération générale de l’enseignement secondaire) qu’un autre problème surgit. Cette fois, c’est le syndicat des employés du ministère de l’Education qui se met au-devant de la scène.
L’embargo sur les notes des élèves a été levé par cette Fédération au prix d’une longue épreuve. On a cru, à tort, que les élèves et leurs parents étaient au bout de leurs peines. Mais c’était sans compter avec ces imprévus désagréables. En effet, le feuilleton continue et on dirait qu’il y a derrière toutes ces manigances une vraie machination.
Le syndicat des employés du ministère de l’Education a, peut-être, raison de soulever la question du versement des notes sur la plateforme électronique. C’est vrai, ce n’est pas, exactement, leur travail. Au contraire, c’est aux enseignants de le faire.
L’accumulation des notes pour deux trimestres est de nature à compliquer les choses. La saisie de toutes ces données en un temps très court est à l’origine de ce mécontentement. Faut-il rappeler que la saisie des notes sur support numérique a commencé depuis près de 20 ans dans la plupart des établissements préparatoires et secondaires. De la disquette les professeurs sont passés au flash-disque. Les employés administratifs se contentaient de faire entrer ces données dans le serveur. De ce fait, on obtient les bulletins. Mais les agents administratifs se plaignent, aussi, du fait que certains enseignants continuent d’utiliser le papier. Ils remettent, tout simplement, des bordereaux. L’attitude des employés va entraver l’opération d’évaluation à travers l’envoi des bulletins et la tenue des conseils de classe. De plus, il y a le troisième trimestre qui arrive et qui rendra la situation encore plus difficile.
Ainsi, il y a de nombreuses étapes à franchir avant de clore l’année scolaire. C’est pourquoi il y a lieu de résoudre ce nouveau blocage au plus vite.