« Ce n’est plus un hasard ou un simple concours de circonstances que de voir ce dossier traîner en longueur au moyen du jeu dilatoire ».
Indépendance de la justice et gestion des biens confisqués, deux questions-clés largement débattues lors de la réunion tenue au Palais de Carthage, entre le Président de la République, Kais Saïed, et la ministre de la Justice, Leila Jaffel.
Cité dans un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’État a réaffirmé son attachement à l’indépendance de la justice et à son rôle majeur dans l’instauration de la justice, la garantie des droits et libertés, l’égalité de tous devant la loi.
Aussi, le chef de l’État a évoqué avec la ministre de la Justice le dossier des biens confisqués qui, ajoute la même source, depuis plus d’une décennie n’a cessé de faire l’objet d’une malencontreuse manipulation à travers des milieux (sans les citer) dans le dessein d’en déprécier la valeur avant de les céder par la suite aux mêmes prétendants.
Et le président Saïed d’ajouter que ce n’est plus « un hasard » ou un simple concours de circonstances que de voir ce dossier traîner en longueur au moyen du jeu dilatoire.
« L’objectif de cette manœuvre est bien clair », a-t-il dit. « Ils veulent à tout prix réduire ces biens et propriétés en poussière, en gravats pour faire ensuite vendre l’image de victimes en proie à une régularisation défectueuse et injuste », a-t-il encore fait savoir
Le Président Saïed a rappelé à nouveau que ces biens sont en premier et dernier ressort « une propriété relevant du peuple et de l’État tunisien » , ajoutant que « quiconque cherche à s’emparer de ces biens au moyen d’un usage fallacieux du subterfuge de l’identité d’emprunt sera sitôt démasqué ».