Accueil Sport Un sursaut à temps pour le CSS : Un succès qui tombe à pic

Un sursaut à temps pour le CSS : Un succès qui tombe à pic

 

S’il est quelqu’un qui a poussé un gros ouf de soulagement à la fin du match à enjeu très crucial entre le CSS et l’USBG, c’est bel et bien le technicien égyptien Hossem El Badri.

Son équipe l’avait assez indisposé en quelques mois, à tel point qu’il avait commencé à se demander dans quelle histoire il s’était embarqué en acceptant de prendre en charge un club qui était au bord du naufrage, un club presque agonisant. Durant toute la première mi-temps, il avait alterné entre grimaces de dépit et sourires incrédules en voyant son équipe errer sur le terrain avec un rythme des plus lents et des plus monotones. L’adversaire, l’USBG, quadrillant bien le rectangle vert, mieux organisé,  plus frais physiquement, plus rapide et plus entreprenant, prenait le dessus et multipliait les essais au but de Dahmen avec deux occasions des plus nettes ratées de peu par Rafik Kamergi ( tir à côté du poteau droit 26 ‘ ) et Chaouki Ben Khedher ( tête légèrement au-dessus). Hossem El Badri semblait vouloir s’arracher les cheveux en voyant son 4-4-2 avec une attaque à deux têtes fonctionner si mal et ne pas donner le résultat escompté avec une emprise totale dès le départ sur le débat. En face de lui, Nidhal Khiari, le coach des «Jaune et Noir», avait bien barricadé sa zone de vérité avec le quatuor Jawher Ben Hassine, Mohamed Amine Zghada, Mohamed Ali Jouini, Chaouki Ben Khedher et avait réussi à dominer le milieu du terrain avec un autre quatuor de choc composé de joueurs très costauds et grands batailleurs dans les duels : Mahmoud Messai, Presnel Banga, Moez Haj Ali et Youssef Mosrati. Laissant évoluer Mohamed Jomaâ en électron libre et Rafik Kamergi en parasite et casse-tête constant de la défense sfaxienne.  Avec un 0- 0 avant la pause, ce n’était pas cher payé pour le CSS.

Correctifs payants

Hossem El Badri,  qui était dans tous ses états devant la piètre prestation de sa bande déboussolée, a joué la carte du jeune Youssef Becha à la place d’Ismail Diakhité et a effectué un retour au 4-2-3-1 avec Mohamed Kanté comme pointe et Hussein Ali comme 9, 5 derrière. Avec ce réajustement tactique et ce grand souffle donné au compartiment offensif par le très remuant Youssef Becha, le CSS a repris de la couleur et le contrôle des opérations. Le but de la délivrance est venu sur balle arrêtée. Un ballon très bien brossé par l’Irakien Hussein Ali, une très mauvaise parade de Chaouki Ben Khedher,  une deuxième balle qui atterrit dans les pieds de Mohamed Salah Mhadhebi reconverti en arrière gauche et une reprise de plein fouet dans les filets du gardien Ahmed Laâbidi ( 71 ‘). Un avantage au score très tardif mais mérité.  Après l’expulsion de son entraîneur Nidhal Khiari pour geste obscène envers le public signalé par la chambre de la VAR, l’USBG a jeté pratiquement l’éponge malgré l’entrée de Waddhah Zaïdi et de Mohamed Nasr Hamed dans le dernier quart d’heure. Avec cette victoire, le CSS reste toujours à la 6e place, mais avec 14 points avec 4 longueurs de retard sur le quatrième, l’USM avec 18 points. Si la Commission nationale d’appel lui fait récupérer dans son verdict attendu du 20 juin les 3 points perdus sur le tapis face à cette même USBG, il pourra alors refaire surface et revenir de très loin dans la course pour une place dans le quatuor de tête.

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