La circulation au centre-ville et ses environs est infernale et elle le sera encore plus pendant les deux prochains mois. Un millier de taxis et voitures utilitaires, des centaines de voitures libyennes, des milliers de véhicules immatriculés en Tunisie ainsi qu’étrangères qui ont débarqué récemment d’Europe, sans compter les motos cross, les tricycles, les grosses cylindrées, les vespas et les quads.
En plus de cela, les trottoirs sont occupés par les chaises, les tables et les marchandises de toutes sortes, obligeant les piétons àemprunter la chaussée. Et rares sont les conducteurs qui respectent les handicapés et cèdent la priorité aux piétons pour traverser l’avenue d’un trottoir à l’autre. Ainsi, du matin au soir, la circulation est insupportable. Des encombrements et des embouteillages partout. Trois petits parkings ne suffisent pas et le stationnement en deuxième et troisième positions est fréquent. Le camion des sabots et le camion-grue compliquent encore plus le trafic routier par la perte de temps et les confrontations.
La police de circulation et les agents de sécurité font de leur mieux pour décongestionner le trafic et le rendre plus fluide, surtout dans les endroits stratégiques, comme les devantures des cliniques et des cabinets de médecins. Mais ils ne peuvent être présents partout. Dans ce contexte, il y a un agent à moto connu de tous à Zarzis. Il ne badine jamais avec l’application de la loi. Et tout contrevenant intercepté pour dépassement interdit, papiers non en règle, conduite le portable en main ou sans ceinture de sécurité sera soumis à une amende. Cet agent mérite d’être salué.
Le nombre d’accidents en ville est considérable, avec déjà six personnes qui ont perdu la vie, dont quatre jeunes sur des vespas. Les dégâts matériels sont aussi importants.
A la sortie de Zarzis, en direction de Djerba, Médenine et Ben Guerdane, le risque s’aggrave encore plus en raison de la vitesse excessive, la négligence, le non-respect du code de la route et le manque de civisme de certains chauffards.