Accueil A la une Deux ans après le déclenchement du processus du 25 juillet 2021 : Les principaux engagements honorés

Deux ans après le déclenchement du processus du 25 juillet 2021 : Les principaux engagements honorés

 

La persévérance a fi ni par payer avec la signature du mémorandum d’entente portant sur un partenariat stratégique et global entre l’Union européenne et la Tunisie avant de débattre, lors du sommet de Rome, du thème général de la migration et du développement.

Deux ans sont passés, jour pour jour, après le déclenchement du processus du 25 juillet 2021, par le Président de la République, mettant un terme à une décennie de pouvoir, outrageusement dominé par le parti islamiste Ennahdha. Une fin fortement saluée et applaudie alors par les Tunisiens à travers toutes les régions du pays.
Sans revenir sur les causes et les origines de cet événement, il serait intéressant, voire utile, de revenir sur ce qui a été réalisé depuis cette date appelée à marquer l’histoire de la Tunisie. Qu’en est-il, en effet, des réalisations et des promesses faites par la nouvelle direction du pays.
Une première évaluation effectuée par les observateurs de la scène nationale fait ressortir un constat positif de la situation. Divers points du projet de Kaïs Saïed ont été respectés. Un projet, souvenons-nous, rendu public déjà en 2011/2012, présenté dans le cadre de sa conception future de l’Etat.
Privilégiant l’approche participative, contrairement à ce que ne cessent de propager ses détracteurs, le Chef de l’Etat a été, jusque-là, méthodique et fidèle à sa vision pour une gestion sociale des différents dossiers.
Ainsi, après avoir mis à l’écart les éléments bloquants, dont notamment l’ancienne ARP, présidée par Rached Ghannouchi, et le gouvernement de Hichem Mechichi qui mettaient des bâtons dans les roues dans toute action visant le développement de la Tunisie. Et une consultative directe des citoyens a été mise en place sur Internet. Après avoir collecté les avis et les propositions de plus de six cent mille personnes, l’étape suivante a été celle de l’organisation d’un référendum autour d’un nouveau projet de constitution, adoptée suite à son approbation, le 25 juillet 2022, par plus de deux millions d’électeurs.
Dans la foulée, des élections législatives ont été organisées, comme promis et annoncé, le 17 décembre 2022, date anniversaire du déclenchement de la révolution à la suite de l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid.

De la souveraineté nationale

Les élections ont donné lieu à un nouveau Parlement qui siège en ce moment et en dépit d’une grande campagne conduite par des partis politiques et certaines composantes de la société civile réclamant le boycott du scrutin. En effet, la nouvelle Assemblée des représentants du peuple (ARP) a été élue malgré une faible participation de la population, soit un taux autour de 11%.
Mais, pour le Chef de l’Etat, il valait mieux une élection honnête et transparente, avec un taux de participation de 11%, qu’un scrutin douteux et des taux gonflés caracolant à 90%.
Parmi les autres engagements honorés, on citera la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dans le cadre de la réforme de la justice appelée à être plus juste, plus transparente dans le traitement des dossiers loin des complaisances et des lenteurs douteuses.
D’ailleurs, il ne se passe pas une occasion sans que le Président de la République ne mette l’accent sur la nécessité d’assainir la justice.
Un des autres atouts majeurs revendiqués et réalisés au cours de cette période d’après le 25 juillet 2021, il faut mettre en avant la consécration de la souveraineté nationale, confortée lors des négociations portant sur les grands dossiers. Nous citerons les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) au cours desquelles le président a tenu bon, faisant valoir la gravité et l’impopularité des mesures préconisées par l’institution monétaire, et lors de la toute récente crise toujours d’actualité et relative à la migration illégale.

La Tunisie fait entendre sa voix

Ainsi, après les tergiversations de certaines puissances étrangères, curieusement appuyées par une propagande de certains «droits-de-l’hommistes» locaux, le Président de la République s’est placé d’égal à égal avec les pays de la rive nord de la Méditerranée et de ceux de l’Union européenne.
La persévérance a fini par payer avec la signature du mémorandum d’entente portant sur un partenariat stratégique et global entre l’Union européenne et la Tunisie avant de débattre, lors du sommet de Rome, du thème majeur de la migration et du développement, où le Président Saïed a été l’hôte de marque comme l’a fait remarquer la Cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni.
Le président de la République a participé, également à Rome, au Sommet sur les systèmes alimentaires+2, organisé par les Nations unies, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds international de développement agricole (Fida).
En tout état de cause, le Président Kaïs Saïed a réussi à faire prévaloir ses visions au reste de la Communauté internationale dans la mesure où il a fait entendre les positions de la Tunisie au reste du monde sur la migration, sur le partenariat Nord-Sud et sur les rapports avec les organisations internationales en proposant, notamment, la création d’une nouvelle instance financière mondiale.
Toutefois, dans ce tableau, il y a un vide à combler, et l’on ne peut dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, dans le sens où certaines voix se sont élevées pour remettre en question des décisions jugées inopportunes dont notamment celle touchant au décret 54, jugé liberticide. Ou encore, les retards enregistrés dans la mise en place d’un Conseil supérieur de la magistrature ou encore de la Cour constitutionnelle. Il n’en demeure pas moins que le bilan est assez positif avec des perspectives économiques et sociales prometteuses, et l’émergence de ce qui semble être une dynamique diplomatique efficace au service de l’économie nationale.

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