Ils ont choisi un créneau porteur, mais délaissé jusque là. C’est le développement de la production et la qualité du lait camelin. (M.V.I) et son partenaire GMS ont opté pour une prise en charge des éleveurs des dromadaires. C’est dans ce contexte que s’inscrit cette démarche à but non lucratif, dont l’objectif est de venir en aide aux éleveurs du cheptel camelin dans la délégation de beni mhira relevant du gouvernorat de Tataouine.
Un feed-back dans le temps nous renvoie au mois de mai dernier, à l’occasion d’un colloque scientifique organisé conjointement par (Mvi-gms-techna), dans le cadre d’une rencontre focalisée sur les nouvelles très prometteuses en mode d’élevage des dromadaires.
On a prêté l’oreille aux doléances des éleveurs dans une région, dans laquelle le cheptel camelin comptabilise 73 % sur l’ensemble du cheptel national.
Une réussite incontestable, tel que rapportée par Hatem Zribi directeur de GMS « organiser, valoriser et commercialiser, c’est notre doctrine tripartite mise en place en faveur des éleveurs de beni mhira. Nous sommes contents de cette interactivité des éleveurs ciblés, dans le cadre de notre souci majeur de préserver cet animal considéré comme emblématique dans ces contrées ».
Des recommandations ont émané de ce colloque, reflétant un feeling entre les responsables de (MVI-GMS) et les éleveurs, sur fond d’un intérêt manifeste.
On cite le projet de création d’un groupement des éleveurs, chapeauté par (MVI-GMS), avec comme cible, développement des surfaces de pâturages au cheptel, la création d’un groupement de collecte de lait de chamelle.
Pour enchaîner avec ces recommandations, la semaine dernière, les éleveurs de la région de beni mhira à Tataouine ; au nombre de 20 ; ont eu l’agréable surprise de bénéficier d’un don d’aliments nutritifs pour leurs camelins, apporté par (MVI-GMS).
Le suivi des recommandations comporte aussi la création d’une unité de pasteurisation et de conditionnement du lait de chamelle, surtout que le volume du lait collecté va crescendo au cours des derniers mois. Il sera question aussi de la mise en place d’une unité de médecine vétérinaire en collaboration avec les centres de recherches en médecine vétérinaire.
Dans ce contexte, il y a lieu de rappeler que ces intervenants ont bénéficié par le passé les éleveurs de Kebili, d’une tonne de nutritifs pour les éleveurs de cette région.
L’axe intensif dans la région de beni mhira, chapeauté par (MVI-GMS), a de beaux jours devant lui, avec des horizons de prospection réjouissants.
L’impact positif sur les communautés locales ne présente plus l’ombre du doute. C’est aussi un engagement en faveur du développement durable et l’amélioration des conditions de vie des populations locales, tout en contribuant à préserver un mode de vie ancestral, tout en les rendant plus résilients aux défis du monde moderne.
