C’est seulement vers une heure, hier vendredi 11 août, que les cargos qui ont déchargé leurs conteneurs, depuis maintenant deux semaines, ont pu quitter les quais du port, escortés par la garde maritime nationale.
Il a fallu une quinzaine de jours pour que le moteur tombé en panne qui a causé la paralysie du trafic maritime sur le canal de Bizerte soit réparé. Ce sont des ingénieurs de l’institution militaire notamment, experts en la matière, qui ont relevé le défi.
On a attendu, tard dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 août, pour voir, enfin, après plusieurs manœuvres, le pont se lever avec succès.
Cette opération a duré près de deux heures et demie, temps au cours duquel, techniciens, responsables et citoyens retenaient leur souffle !
Et c’est seulement vers une heure, hier vendredi 11 août, que les cargos qui ont déchargé leurs conteneurs, depuis maintenant deux semaines, ont pu quitter les quais du port, escortés par la garde maritime nationale.
Malgré les pertes financières générées par la panne, tout le monde semble soulagé. En effet, il est de notoriété publique qu’une telle panne entraîne automatiquement des perturbations économiques et sociales conséquentes sur l’ensemble de la région du nord, voire de tout le pays.
Maintenant et dans un premier temps, les autorités ont promis que de nouvelles dispositions techniques relatives à l’entretien, au contrôle et au fonctionnement du pont seront mises en place de manière permanente. C’est le moins que l’on puisse faire à défaut de solutions radicales et efficaces. Toutefois, il est légitime de savoir si le pont suspendu en construction sera en mesure de résoudre le problème de manière définitive.