Le club gafsien, véritable porte-drapeau du football dans le sud-ouest, est actuellement en pleine effervescence alors qu’il se prépare avec enthousiasme pour la prochaine saison.
EGSG a lancé une campagne de recrutement massive dans l’espoir de former une équipe encore plus compétitive pour la saison à venir. Cependant, cette période cruciale a été entravée par un manque de matchs amicaux, suscitant des inquiétudes du côté du coach Chaker Meftah. «Comme la ville de Gafsa est lointaine, il n’y a pas suffisamment de clubs dans les alentours, qui peuvent constituer de bons sparring- partners. D’autant plus que les clubs voisins, évoluant en L2, n’ont pas encore repris les préparatifs. Certes, nous avons disputé jusque-là 4 rencontres, mais à mon avis, c’est insuffisant pour se fixer sur les potentialités de chaque joueur ». Le staff technique exprime ainsi sa frustration quant au manque de matchs amicaux pour permettre à son équipe de trouver la meilleure composition. En effet, dans ces conditions, il est difficile de se fixer sur la cohésion et la stratégie du jeu, et tester les nouvelles recrues dans des situations réelles. Un constat qui ne doit pas passer inaperçu, surtout avec cette vague de recrutements qui donne des frissons aux proches du club. Lors de sa deuxième mise au vert, EGSG a essuyé une défaite face à l’USM par la plus petite des marges (1 à 0). Les deux clubs se verront demain dans le cadre d’un remake amical. Les prochaines semaines seront cruciales pour le club gafsien , alors qu’il tentera de consolider son onze type, malgré les difficultés rencontrées en matière de préparation. Venons-en aux objectifs fixés par le comité directeur. Les avis sont partagés dans les rangs des fans gafsiens. Si, pour certains, loin d’espérer monts et merveilles, le maintien sera en point de mire, pour d’autres, ils voient plus grand et postulent à un rang pour le play off.
Pour Chaker Meftah, la sagesse est de mise : «Pour EGSG qui retrouve une place qu’il a quittée depuis 7 ans, le système de deux groupes laisse présager un mini-championnat âprement disputé. Se qualifier pour le play off, ce sera une aubaine. Le cas échéant, il faut glaner les point-bonus pour disputer le play out ».
Le cas Muzimbi, l’interrogation…
On peut la qualifier de la plus rapide des résiliations. Il s’agit du contrat du sud-africain Judas Muzimbi qui vient d’être prié de quitter les lieux. Une énigme qui a donné lieu à une polémique au sein du large public gafsien. Les motifs de ce départ précipité, comme l’explique le coach du club : «depuis son arrivée, on a relevé un excès de sa masse pondérale. Il a été soumis à des séances spéciales en solo sous l’œil du préparateur physique, avec en sus une recette diététique à suivre. Mais, malheureusement, il n’est pas discipliné, d’autant plus qu’on ne peut le suivre toute la journée. Donc, on s’est séparé de ce joueur ».
Un stade, le calvaire continue…
La deuxième visite de la commission d’homologation des terrains a constitué un coup de massue pour les fans gafsiens. Et pour cause, EGSG est contraint à recevoir l’ESS, hors de ses bases, à l’occasion de la 3e journée, si les défaillances ne seront pas palliées par un conseil municipal, aux abonnés absents, jusque-là. L’espoir demeure de mise, surtout que le club est exempt pour la journée d’ouverture, et se déplacera à Tunis pour croiser le fer avec le CA dans le cadre de la 2e journée. Une attente angoissante pour les tifosis gafsiens, et pourtant il s’agit de quelques travaux de déboisement.