Le facteur de la fraîcheur physique a joué en faveur des Stadistes qui n’ont eu aucune difficulté à survoler leur hôte béjaois.
Stade Hédi Ennaifer. ST bat OB : 3-0. (1-0 à la mi-temps). Buts de Sanad Khémissi (7’), Youssef Saafi (69’) et Bilel Mejri (75’) pour le ST. Arbitrage de Aymen Nasri.
ST : Dkhili, Khalfa, Bousnina, Ben Abda, Mhamdi (Laifi 81’), Ndao, Ayadi (Saafi 56’), Khémissi (Mendy 81’), Jouini (Hannachi 86’), Khadhraoui et Mejri (Ouji 86’).
OB : Hallaoui, Mudimu (Mkaddem 74’), Bouabid, Derbali, Berajeh, Ragoubi, Aoun, Absi (Chouikh 54’), Fadhli (Ba 54’), Ferjani (Hamri 54’)et Amri (Chihi 63’).
Arrivant à Tunis en provenance du Caire le matin même vers le coup de 7h00, la fatigue du voyage a eu son effet sur les Béjaois qui ont subi hier de plein fouet le jeu imposé par leurs hôtes stadistes.
L’entraîneur de l’OB, Nabil Nghiz, a tenté de contourner la fatigue du voyage en faisant appel aux services des joueurs restés à Tunis, car non inscrits sur la liste africaine. Une formation béjaoise remaniée à hauteur de 7 changements. A cause de la fatigue du voyage et d’un onze de départ remanié, l’OB n’est pas parvenu à retrouver ses repères. Par ailleurs, les Stadistes n’allaient pas tarder à ouvrir la marque quand Bilel Mejri servit en retrait Sanad Khémissi qui, d’un tir croisé, logea la balle dans les filets du portier béjaois, Hallaoui (7’).
Les hommes de Hammadi Daou qui ne voulaient pas se contenter de ce but marqué tôt, cherchaient par tous les moyens à doubler la mise, voire plus. A la 22’, Khadhraoui se faufila en pleine surface et tira, mais sa balle fut déviée en corner sur la dernière ligne par Mudimu. Une minute plus tard, Haythem Jouini était, lui, à deux doigts de doubler la mise en manquant de peu le cadre (23’). A la 39’, le gardien béjaois n’a pas hésité à sortir à la rencontre de Bilel Mejri pour éloigner le danger en dégageant le ballon.
Malgré tous leurs efforts et leur parfaite maîtrise des débats, les Stadistes allaient se contenter de leur petite avance au moment de rejoindre les vestiaires pour la pause.
Rien ne sert de courir…
Après la pause, le coach béjaois, Nabil Nghiz, jouera son va-tout en opérant des changements à connotation offensive. Et au moment où les Béjaois commençaient à sortir de leur zone, les Stadistes ont passé, eux, la vitesse supérieure. Et si les cinq changements opérés par le coach béajois n’ont finalement rien apporté, ce n’était pas le cas des joueurs incorporés par l’entraîneur stadiste, Hammadi Daou. Par les cartes gagnantes du coach stadiste, on citera Youssef Saafi qui doubla la mise à la 69’, treize minutes après son entrée sur le terrain. Et les locaux n’allaient pas s’arrêter en si bon chemin. Auteur de la passe décisive donnant lieu au premier but, Bilel Mejri allait être servi à son tour par Hamza Khadhraoui avant de terminer le travail en logeant la balle dans les filets d’un Hallaoui qui a passé une bien mauvaise après-midi au Bardo (75’).
Et le Stade Tunisien de l’emporter haut la main face à une formation béjaoise sans ressources physiques.