«Le ministère avait reporté le dernier délai de dépôt des notes sur la plateforme du 30 juin au 4 juillet», afin de donner plus de temps aux enseignants pour revoir leur décision. Mais, regrette le ministre, la partie syndicale a encouragé les enseignants réfractaires à ne pas livrer les notes, et ce, en infraction totale au droit du travail.
Le ministre de l’Education est en train de vérifier la liste définitive des enseignants qui ont introduit sur la plateforme les notes des élèves, afin de ne pas infliger des sanctions arbitraires.
Mohamed Boughdiri a souligné, dans une interview accordée à la TAP, que les instituteurs n’ayant pas remis les notes des élèves sont au nombre de 3 mille, alors qu’ils étaient près de 17 mille, au début, à avoir répondu à l’appel de la Fédération générale de l’enseignement de base.
«Le ministère avait reporté le dernier délai de dépôt des notes sur la plateforme du 30 juin au 4 juillet», afin de donner plus de temps aux enseignants pour revoir leur décision. Mais, regrette le ministre, la partie syndicale a encouragé les enseignants réfractaires à ne pas livrer les notes, et ce, en infraction totale au droit du travail.
Evoquant une éventuelle tension avec le syndicat, le ministre de l’Education, Mohamed Boughdiri, a estimé que cette décision permet de mettre au clair les rapports entre les deux parties.
«Il faut comprendre qu’il existe un Etat juste et fort», a-t-il noté, assurant que le ministère est favorable au dialogue. A ce titre, des réunions sont programmées avec les différents syndicats, en vue de jeter les bases d’une relation de confiance sur la base du respect mutuel.
Il a aussi insisté sur l’engagement de son département à concrétiser les différentes conventions signées avec les syndicats, pour améliorer la situation des enseignants, malgré les difficultés financières de l’Etat. Boughdiri ajoute que les enseignants suppléants seront progressivement titularisés.