Un match fatidique qu’il ne faut surtout pas rater, soit pour remporter un titre, soit pour ne pas sombrer. C’est le cas de l’Espérance de Tunis, cet après-midi. Un quart de finale retour de la Ligue africaine de football qu’il faut réussir à tout prix.
Il s’en fallait de peu, de trop peu, une jambe que Rodrigo Rodrigues aurait dû ramener en arrière de quelques centimètres à peine et l’Espérance de Tunis serait tout à l’heure et de loin dans une bonne posture. Car si Rodrigues n’avait pas été en position de hors-jeu, le but de Yan Sasse aurait été validé et l’Espérance aurait pris une belle option en prévision de la manche retour de cet après-midi.
N’empêche, rien n’est perdu et les hommes de Tarek Thabet ont démontré dimanche qu’ils ont de solides arguments à faire valoir pour rattraper leur retard. C’est que le TP Mazembe a démontré sur le terrain qu’il est bien loin d’être un foudre de guerre. Les Congolais étaient, néanmoins, plus « chanceux » sur deux actions. D’abord, en concrétisant leur première occasion du match. Puis, en voyant le but de Sasse refusé pour hors-jeu.
Maintenant que le mal est fait, les « Sang et Or » n’ont désormais qu’une seule oftion : remporter la manche retour, cet après-midi, avec deux buts d’écart afin de se qualifier aux demi-finales de la Ligue africaine de football. Ce ne sera pas un simple match, mais plutôt une bataille de nerfs et de jambes.
Jouer toutes ses cartes d’entrée
Avec le retard d’un but accusé au match aller, les « Sang et Or » sont dans l’obligation de faire le jeu. En face, il faut s’attendre à ce que les joueurs du TP Mazembe jouent, une fois de plus, le bloc bas, cette fois-ci non pas par moments, mais dès le début de la rencontre.
Le TP Mazembe, fort du but marqué dimanche à Dar Es Salam et conscient qu’il n’a pas de très solides arguments à faire valoir, cherchera sans doute à gagner du temps en restant recroquevillé dans sa moitié du terrain et en opérant par des contres rapides quand l’occasion se présentera. Une approche classique qu’il a déjà adoptée à Dar Es Salam, s’appuyant sur la rapidité de ses attaquants de couloir.
Par ailleurs, s’il y a un joueur que Tarek Thabet doit titulariser tout à l’heure contrairement au match aller, c’est bel et bien Mohamed Amine Tougaï qui sera sans doute d’un grand apport pour Meriah dans l’axe. C’est que des erreurs de replacement des défenseurs axiaux ont été à l’origine du but encaissé à l’aller.
En attaque, il n’y a pas l’ombre d’un doute : le duo brésilien Rodrigues-Sasse doit figurer dans le onze de départ. Complémentaires, ils peuvent profiter de cet atout pour plus de mordant en attaque.
Tout à l’heure, Tarek Thabet, qui devra apporter de légers changements à son onze de départ par rapport au match aller, a intérêt à jouer ses meilleures cartes dès le départ, la paire brésilienne Rodrigo Rodrigues-Yan Sasse, en particulier. L’Espérance, version Tarek Thabet, est en mesure de composter son billet pour les demi-finales de la Ligue africaine de football à condition de faire preuve d’audace et de chercher à en découdre dès le départ. C’est largement jouable ce match retour s’il est bien géré.
