Une troisième qualification à la phase du play-off nécessite un miracle. Jlidi El Orf, président du club, explique les raisons de ce faux départ.
Les «Jaune et Noir» de Ben Guerdane n’ont plus que quatre matches à disputer dans la première phase du championnat. Contre le ST au Bardo ce dimanche, face à l’ASS à Benguerdane le 25 du même mois, devant l’OB à Béja le 2 décembre et avec EGSG le 16 décembre au Stade du 7-Mars. Trop peu et trop tard pour garder un mince espoir pour un billet au play-off. Cinquième avec 8 points (2 victoires, 2 nuls et 4 défaites), il est presque impossible d’imaginer un exploit spectaculaire pour arracher sur le fil même une troisième place dans une course implacable menée par un haut du peloton composé du CA (18 points), de l’ESS (15 points), du ST (14 points) et de l’OB (13 points). «Il faut admettre que c’est fini le rêve d’une troisième qualification consécutive au play-off», reconnaît le président du club Jlidi El Orf. «Nous avons payé cher notre très mauvaise entame de saison. Il faut se rendre à l’évidence et travailler pour obtenir un meilleur bonus afin de jouer cette fois le Play-Out sans être sous forte pression pour empêcher la relégation». Ce que regrette le plus Jlidi El Orf ? «Ma première et grande erreur a été d’avoir choisi Chiheb Ellili comme entraîneur», avoue-t-il. «Je ne remets pas en question sa compétence, sa grande expérience ni la qualité de son vécu, loin s’en faut. Mais un entraîneur de renom ne fait pas forcément une grande équipe. A Ben Guerdane, il faut d’autres qualités pour réussir. Avec un groupe de joueurs très hétérogène comme le nôtre, il nous faut un entraîneur fédérateur et bon communicateur pour créer un bon collectif qui paye. Le genre de Hakim Aoun qui a pris le train en marche trop tard pour redresser une situation compromise dès le départ».
Des noms, mais…
Ce qui confirme que ce n’est pas un problème de casting de joueurs, les Saifeddine Charfi, Ayoub Tlili, Ghazi Abderrazak, Jawhar Ben Hassen, Mohamed Amine Mhadhebi, Chaouki Ben Khedher, Mahdi Ouedherfi, Mohamed Amine Meskini, Youssef Mosrati, Mohamed Ben Tarcha, Houssem Habbassi, Nassim Sioud et Béchir Ghariani peuvent faire le bonheur et les beaux jours de n’importe quelle équipe.
Mais cette saison, pour un tas de raisons, ça n’a pas marché comme lors des deux saisons passées. Réputée bête noire des grands clubs même dans leurs fiefs, l’USBG a essuyé deux revers face au CA (0-1 et 0-2), n’a obtenu qu’un maigre point devant l’ESS (0-1 et 0-0) et s’est fait piéger par l’OB à Ben Guerdane (0-1). Faux-pas inhabituels qui ont relégué l’équipe à la place peu confortable et peu enviable qu’elle occupe en ce moment avec tous les regrets les plus vifs qu’elle a engendrés.