Accueil Sport Le CA donne le sentiment de savoir précisément où il va : Le frisson de l’automne

Le CA donne le sentiment de savoir précisément où il va : Le frisson de l’automne

 

Depuis ce déclic intervenu face à l’OB (3-1), le Club Africain allie maîtrise et autorité. Et c’est franchement peu dire que cette équipe clubiste magnétise de par le jeu qu’elle développe.

Dimanche prochain, le CA a rendez-vous avec les Ghanéens de Dreams FC dans le cadre de l’entrée en lice clubiste en phase de groupe de la C3. Par la suite, le CA enchaînera face aux Angolais d’Academica Lobito, puis les Nigérians de Rivers United et l’Etoile Sportive du Sahel en championnat, le tout en un peu plus de deux semaines. Un agenda chargé pour un Onze attendu sur le continent, sachant que le nouveau statut de leader de la Ligue 1 ne passe certainement pas inaperçu. Depuis peu, le CA évolue dans la peau d’un leader, dans le costume d’équipe à battre. Bref, le tenant, les Bardolais mais aussi les Béjaois attendent forcément un coup de mou clubiste, un surmenage, voire un relâchement des «Rouge et Blanc» pour passer devant.

Mettre un gros coup au moral de la concurrence

Pour ce CA-là donc, en championnat, il n’est pas question de se laisser gagner par une éventuelle lassitude, alors que l’équipe a gagné ses galons de premier de cordée à la sueur du front, comme on dit. Dans la peau d’un candidat au titre, mais aussi dans l’habit d’un outsider ambitieux en C3, le CA devra maintenant enfoncer la pédale d’embrayage et passer la vitesse supérieure. «Y aller à fond et ensuite accélérer », les Clubistes y pensent évidemment, au moment d’engager un cycle chargé, une succession de matchs qui pourraient mettre un gros coup au moral de la concurrence si le CA en sort globalement vainqueur.

Depuis ce déclic intervenu face à l’OB (3-1), le CA allie maîtrise et autorité. Et c’est franchement peu dire que cette équipe clubiste magnétise de par le jeu qu’elle développe tantôt et sa capacité à marquer quand on s’y attend le moins. En l’état, aussi, les joueurs de Saïd Saïbi, à l’image de Meziani, Eduwo et Hamdi Laâbidi, ont certes profité des erreurs défensives adverses, mais  ont surtout maîtrisé les événements d’une main de maître, surtout lors des premières mi-temps, avant de s’offrir une dernière demi-heure plus tranquille la plupart du temps, une fois les affaires courantes expédiées. Cinq succès de rang toutes compétitions confondues: il faut remonter loin pour trouver un aussi bon parcours clubiste. Cerise sur le gâteau, même si les renforts ont apporté leur concours ces derniers temps (les Sghaïer, Srarfi et autre Hamrouni), ce fut fait alors que deux tauliers qui pesaient dans le jeu ont quitté le club, Azzouni et Ghandri. C’est donc là l’une des grandes réussites de cette équipe actuellement, une équipe qui donne le sentiment de savoir précisément où elle va.

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