Le DTN Fayçal Soula ainsi que l’arbitre internationale Inas Hammami Hafsa ont animé pendant une semaine à Rabat deux stages de formation pour entraîneurs d’aviron de mer et au profit d’arbitres nationaux marocains.
C’est en sa qualité d’expert leader international en développement d’aviron que le DTN, Fayçal Soula, vient d’animer à Rabat un stage de formation d’une semaine pour entraîneurs d’aviron de mer. Le DTN a été accompagné par l’arbitre internationale Inas Hammami Hafsa qui a animé un stage de formation pour des arbitres nationaux : «Cette formation s’inscrit dans le cadre du programme de la Solidarité Olympique sous l’égide du Comité national olympique marocain et sur invitation de la Fédération royale marocaine d’aviron. 13 techniciens marocains ont pris part à ce stage d’entraîneurs, Niveau Un, pour la nouvelle discipline qui est l’aviron de mer», nous a fait savoir le DTN de la Fédération tunisienne d’aviron, Fayçal Soula, qui a animé ce stage en sa qualité d’expert de formation et de développement au sein de la Fédération internationale d’aviron. Ce stage a été clôturé samedi par un examen, délivrant ainsi un diplôme mondialement reconnu à ceux qui l’ont réussi.
Ceci dit, l’arbitre Inas Hammami Hafsa est également une compétence tunisienne mondialement reconnue étant qu’elle a animé, à son tour, un stage au profit d’arbitres nationaux marocains en sa qualité de membre de la commission d’arbitrage au sein de la Fédération internationale d’aviron.
Préparation olympique : un programme riche… en suspens…
Un peu plus d’un mois après le tournoi des qualifications olympiques et paralympiques qui ont eu lieu sur le plan d’eau du Lac de Tunis, la direction technique nationale a déjà concocté un programme de préparation riche, en prévision des JO de Paris.
Pour rappel, la paire Khadija Krimi-Selma Dhaouadi s’est qualifiée aux JO en double sculls poids léger (Dames), Mohamed Taieb a validé son billet pour Paris 2024 en skiff senior. Et si les qualifications de Taieb et Krimi aux prochains Jeux olympiques n’ont pas constitué une surprise étant l’expérience qu’ils ont acquise, Maher Rahmani a marqué déjà l’histoire en étant le premier rameur tunisien à se qualifier à des Jeux paralympiques. Par ailleurs, Rahmani devra bénéficier d’une attention particulière : «Maher Rahmani est un bon élément. Honnêtement, il a été à la hauteur de la confiance placée en lui. Il était en concurrence avec un rameur sud-africain et nous craignions que ce dernier prenne le dessus. Mais notre rameur s’est illustré et a su arracher son billet pour Paris 2024. Nous espérons le préparer comme il faut. Nous avons demandé un budget spécial pour sa préparation. La tutelle nous a donné l’accord de principe. Les rameurs paralympiques n’ont certes pas le même nombre de tournois que les valides, mais nous espérons les faire participer au plus grand nombre de tournois et de stages possibles», nous a fait savoir Fayçal Soula qui insiste encore une fois sur la nécessité de débloquer à temps les budgets alloués : «Nous avons déjà prévu un programme riche de préparation pour Maher Rahmani ainsi que pour les trois autres rameurs. Pour le moment, Khadija Krimi et Salma Dhaouadi s’entraînent chacune de son côté. Mohamed Taieb s’entraîne aussi en club en Allemagne. Pour le début de l’année prochaine, nous pouvons puiser dans les économies de la Fédération pour démarrer la préparation avec l’espoir que le déblocage des budgets alloués à nos rameurs se fasse pas plus tard que février 2024».