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Sur le front de la honte

Editorial La Presse

 

Selon un communiqué rendu public par le député français Thomas Portes, plus de 4.000 soldats français sont mobilisés au front par l’armée sioniste dans son agression génocidaire contre Gaza.

C’est vraisemblablement le deuxième contingent après celui des USA à exterminer femmes, enfants et bébés dans cette guerre contre le peuple palestinien. Que font-ils au front ? Ils ne sont pas en première ligne pour défendre un idéal, les valeurs d’un monde libre mais pour commettre des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité. C’est pourquoi ce député a demandé à la république française de les traduire en justice pour qu’ils répondent de leurs actes. C’est un scandale pour la France et un affront pour un pays qui se présente comme un bastion des droits de l’Homme. En effet, cette présence parmi les forces sionistes déshonore aussi bien la France que les USA. Elle met à nu le vrai visage des démocraties occidentales qui se rangent derrière le bourreau, le spoliateur des droits palestiniens et auquel elles accordent le permis de tuer, le soutien militaire et diplomatique. C’est donc sur le front de la honte que ces soldats participent au massacre de plus de 20.000 Palestiniens et exacerbent l’atrocité des conditions de survie dans une bande où la famine, le manque de médicaments et l’incapacité des hôpitaux à secourir les blessés ont atteint leur summum et exposent toute une population à l’agonie. La politique de la sourde oreille des responsables occidentaux a encouragé l’entité sioniste à durcir le ton et à déployer tout son arsenal de guerre. D’une attitude glaciale face à la machine de guerre israélienne qui broie tout sur son passage, la participation des soldats français binationaux est devenue une forme de complicité avec l’entité sioniste. Un acte d’agression direct contre la population palestinienne qui commande à la France de réagir pour mettre un terme aux atrocités qui sont commises avec son aval.

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