Danseurs Citoyens Sud est un mouvement de jeunesse progressiste lancé par l’association éponyme, qui œuvre à travers ses projets à intégrer les jeunes dans la vie publique en renforçant leurs capacités artistiques dans le secteur des arts du spectacle et des arts visuels.
La restitution des créations artistiques réalisées dans le cadre du camp artistique «Conscience spontanée» organisé par «Danseurs Citoyens Sud». Cela a pris la forme d’un spectacle général dont la première représentation a eu lieu le 27 décembre au Complexe des Jeunes Sania El Bey, avec au menu des performances artistiques qui mêlent formes géométriques, art vidéo, savoir-faire manuel et arts du cirque.
Ce camp artistique «Conscience spontanée», qui s’est tenu du 24 au 27 décembre 2023 au Centre culturel modèle «No Name» à Gabès s’articulait principalement autour de la topologie mobile, un concept lié à la présence en milieux urbains, qui accueillent des performances artistiques pour les jeunes et les enfants, dans l’espace public.
L’idée étant d’affiner et de développer la relation entre les individus et leurs quartiers, en l’absence, parfois, de liens moraux établis avec leurs environnements.
Danseurs Citoyens Sud est un mouvement de jeunesse progressiste lancé par l’association éponyme, qui œuvre à travers ses projets à intégrer les jeunes dans la vie publique en renforçant leurs capacités artistiques dans le secteur des arts du spectacle et des arts visuels. Ses initiateurs cherchent à développer différentes expériences, à créer des opportunités, à contribuer à la création d’une scène culturelle vivace et participative et à soutenir une véritable décentralisation dans les zones marginalisées, et ce, à travers différents volets, entre autres.L’entrepreneuriat artistique et créatif qui s’appuie sur la formation, le renforcement des capacités et l’accompagnement artistique ; les droits et les libertés individuelles, un programme qui se base sur l’action culturelle en tant que mécanisme de mobilisation et de soutien socioéconomique en créant des espaces communs (rencontres, formations, etc.) qui réunissent des militants des droits de l’Homme, des artistes et autres OSC; la liberté d’expression et les médias alternatifs ; le programme Misahat et les Bootcamps d’art et productions artistiques collaboratives.
Ce dernier programme se déploie à travers l’organisation sur toute l’année de différentes résidences artistiques dans les domaines des arts du spectacle et des arts visuels avec l’implication d’artistes professionnels des pays arabes et du monde. «Les coproductions visent à bénéficier aux communautés locales dépourvues des installations les plus élémentaires», notent les organisateurs.
C’est dans ce cadre que s’est tenu, à titre d’exemple, «H²» (abréviation de Hear and Heal), organisé en collaboration avec «Sounds of Change», une fondation dédiée à la formation des humanitaires et des éducateurs à l’intégration de la musique comme outil d’autonomisation.
Ce camp, qui a eu lieu du 2 au 6 décembre 2023, a vu la participation de neuf jeunes artistes émergents, qui ont été encadrés par deux artistes internationaux, et avait pour conviction que la musique possède le pouvoir de déclencher un changement positif au milieu de diverses luttes et d’expériences humaines douloureuses.
Bonne continuation !
