Le Maroc parmi les destinations touristiques incontournables de 2024
Malgré le tremblement de terre qui a frappé la région d’Al Haouz, le Maroc a réalisé une année record en 2023 avec 14 millions de touristes, soit un million de plus qu’en 2019, une dynamique à mettre principalement à l’actif de la stratégie marocaine qui consiste à promouvoir le tourisme au-delà des destinations traditionnelles comme Marrakech, souligne l’agence américaine Bloomberg. Recommandant aux touristes 24 destinations internationales à visiter en 2024, une année qui s’annonce sous de bons auspices en matière de voyages, l’agence indique notamment que la ville ocre regorge de structures hôtelières et de «délices créatifs» qui allient modernité et authenticité marocaines. Selon l’Association du transport aérien international (Iata), quelque 4,7 milliards de personnes prendront l’avion en 2024. Cette tendance marque une différence par rapport à des années marquées notamment par les répercussions de la pandémie du Covid-19, l’incertitude économique et les conflits géopolitiques, indique Bloomberg.
Réserves de pétrole : l’Algérie dans le Top 10 des pays arabes en 2023
Le rapport annuel du magazine spécialisé «Oil & Gas Journal » révèle que l’Algérie possède l’une des plus grosses réserves de pétrole des pays arabes en 2023. Mais bien que l’Algérie figure dans le Top 10 des réserves de pétrole, elle est loin de rivaliser avec les pays du Golfe, à l’instar de l’Arabie Saoudite, l’Irak et les Émirats.
En outre, les données de l’année 2023 par pays n’ont montré aucun changement significatif dans le volume de ces réserves, hormis pour les Émirats arabes unis. En ce qui concerne le volume des réserves mondiales de pétrole, il a enregistré une légère hausse, en 2023, pour atteindre 1.754 milliards de barils. L’Algérie, avec ses 12,20 milliards de barils, possède la 7e plus grosse réserve de pétrole parmi les pays arabes. Au rythme actuel de production (1 million de barils/jour en moyenne), ces réserves devraient suffire pour 33 années encore.
Par ailleurs, l’Arabie saoudite, avec 267 milliards de barils, continue de dominer le classement des pays arabes. C’est même la plus importante réserve pétrolière dans le monde, si l’on exclut le Venezuela qui n’arrive pas à exploiter ses 300-500 milliards de barils de réserves.
Libye : réouverture de la Bourse après 9 ans de fermeture
Après une absence remarquée de neuf longues années, la Bourse de Tripoli a finalement repris son activité, marquant ainsi un jalon crucial dans la tentative de normalisation et de stabilisation de l’économie libyenne, usée par une décennie de conflits.
Le tintement de la cloche de la Bourse de Tripoli a retenti récemment, signant une renaissance historique après une éclipse prolongée. À cet événement, le Premier ministre libyen du grouverneuent d’Union nationale, Abdulhamid Al-Dbeibah, ainsi que d’autres dignitaires, ont marqué leur présence. Sur les dix entreprises maghrébines cotées en Bourse, huit ont été répertoriées lors de la réouverture du marché, et les autorités gouvernementales envisagent l’introduction prochaine d’autres sociétés. En dynamisant les échanges boursiers, le gouvernement libyen ambitionne de revitaliser l’économie locale, stimuler le Produit intérieur brut (PIB) et réduire le déficit budgétaire.
Cette réouverture vise à restaurer la confiance dans les institutions financières et à attirer les investisseurs nationaux et étrangers, tout en offrant aux citoyens libyens une alternative de placement, jugée «plus sûre que dans une banque », selon les autorités de Tripoli. Le gouvernement libyen mise sur la reprise des transactions pour stimuler l’entrepreneuriat et encourager la culture commerciale à travers le pays.
Citha 2024, plus de 200 experts attendus à Abidjan
La Conférence sur l’investissement touristique et hôtelier en Afrique (Citha) portée par le cabinet de conseil international Voltere by Egis se tiendra le 29 février 2024 prochain à Abidjan (Côte d’Ivoire). Placée sous le thème “Voir l’Afrique en Grand”, cette 4e édition sera l’occasion pour plus de 200 experts d’échanger sur les sujets liés à l’investissement et à la structuration des projets hôteliers et touristiques en Afrique. Selon les dernières données de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), après une période de convalescence post-Covid-19, l’année 2023 marque une accélération significative de la reprise du secteur touristique à l’échelle globale, et plus particulièrement en Afrique. Le continent a enregistré une affluence remarquable, avec environ 60 millions de visiteurs internationaux, témoignant d’une résilience et d’une dynamique positive. Les projections pour 2024 s’annoncent également prometteuses. «En explorant le thème “Voir l’Afrique en grand”, nous souhaitons rendre plus compréhensibles les clés du développement touristique et hôtelier, en mettant en lumière l’impact positif de ces secteurs sur l’économie régionale», déclare Ninon Lamothe, Directrice Afrique de Voltere by Egis. La Citha 2024 est une occasion unique d’explorer le rôle clé des infrastructures de transport dans le développement du tourisme, tout en abordant les défis relatifs, d’une part, au financement des projets dans le contexte géopolitique ouest-africain, et, d’autre part, à la formation des personnels du secteur. La Citha présentera aussi les perspectives d’évolution des produits, du mixed-use au lifestyle en passant par les industries culturelles et créatives. La Citha sera aussi une plateforme privilégiée pour discuter des synergies entre le développement de l’industrie touristique et hôtelière et l’impact positif résultant des grands événements qui positionnent l’Afrique comme une destination de premier plan, tant pour le tourisme de loisirs que le tourisme d’affaires et événementiel.
L’italien Eni va accroître ses investissements en Afrique
L’Italie vient d’annoncer d’ambitieux projets de construction de nouveaux gazoducs vers l’Afrique du Nord qui permettraient à Rome d’exporter du gaz naturel et de l’hydrogène vers le reste de l’Europe.
Le directeur de l’importateur de gaz naturel italien Eni, contrôlé par l’État, vient de révéler son intention d’accroître ses investissements en Afrique, Rome cherchant à développer des liens économiques et politiques plus étroits avec le continent. Claudio Descalzi, PDG d’Eni, a déclaré que « l’Italie est prête à investir en Afrique. C’est également une nécessité car l’énergie circule désormais du sud vers le nord et nous devons être ceux qui guident ce flux pour notre bien et pour le bien de l’Afrique». L’italien Eni a déjà exposé ses ambitions de faire de l’Italie l’une des principales plaques tournantes de l’énergie en Europe dans le cadre du «plan Mattei», une proposition d’investissement dans les pays africains et de partenariats «égaux et bénéfiques» à travers le continent. Ce plan prévoit la construction par l’Italie de nouveaux gazoducs vers l’Afrique du Nord qui permettraient à Rome d’exporter du gaz naturel et de l’hydrogène vers des pays d’Europe du Nord tels que l’Allemagne et l’Autriche, faisant ainsi de l’Italie la porte d’entrée entre l’Europe et l’Afrique. Le plan Mattei aurait également l’avantage stratégique d’aider l’Europe à se diversifier par rapport aux exportations de pétrole et de gaz russes.