En battant la Côte d’Ivoire, la Guinée équatoriale a terminé première de son groupe et devient ainsi un outsider aux dents longues, et non plus seulement ambitieux. Elle en a donc fait du chemin la Guinée équatoriale depuis l’édition de 2015 où elle avait terminé à la quatrième place de la phase finale de la CAN. Porté par son capitaine, Emilio Nsue, le Nzalang Nacional a jusque-là fait sensation au stade d’Ebimpe d’Abidjan. De quoi refroidir les ardeurs des postulants traditionnels pour la couronne finale? Nous n’en sommes pas encore là, car, les coéquipiers de José Machin devront tout d’abord en découdre avec une équipe de Guinée qui ne se présentera pas en victime expiatoire.
Duel du banc: Juan Micha à l’épreuve de Kaba Diawara
Dopé par sa qualficiation mais surtout par sa partition face au pays hôte, le Nzalang de Juan Micha s’en remettra de nouveau à Nsue pour tenter de débloquer la situation assez tôt. Le vétéran Emilio Nsue, parlons-en. Le latéral droit d’une équipe de troisième division espagnole est en train de devenir l’un des héros improbables de la CAN. Buteur à cinq reprises, il a réussi ainsi à guider un onze qui a évolué dans un groupe relevé, comprenant le Nigeria, la Côte d’Ivoire et la Guinée-Bissau. Un exploit, diraient certains, sachant que c’est seulement la quatrième fois que la Guinée équatoriale joue une phase finale de CAN. Outre Nsue, le Nzalang peut aussi compter sur le milieu Bikoro, sociétaire du Club Africain, ainsi que Miranda, Salavador, Coco et Nchama pour forcer son destin à terme. La vague équato-guinéenne est là, encore faut-il à présent renverser le Syli National qui porte bien son nom, sachant que le onze à Kaba Diawara n’a pas encore dit sont dernier mot et compte sur ce derby pour voir le grand huit de la compétition. A propos du Syli, un onze qui compte en son sein de grands joueurs, les 1/4 passent donc par une victoire contre son voisin. Et pour toucher au but, le Syli pourra compter sur l’expérience de Naby Keita, Guirassy, Camara, Conté et Koné. Des joueurs rompus au haut niveau et capables de mettre fin à l’épopée équato-guinéenne. Les paris sont lancés entre les deux coachs, Micha et Diawara. Qui aura le dernier mot? La vérité du terrain sera implacable, comme d’habitude.