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Caisse des dépôts et consignations: Mise en place d’un dispositif de maîtrise des risques

La Caisse des dépôts et consignations (CDC), investisseur public de longue date, a été créée pour appuyer les politiques de l’Etat en matière d’investissement.  Il lui a été conféré un modèle économique unique caractérisé par son mode de gouvernance, sa doctrine d’investissement et sa gestion de risques. Et c’est dans cette même optique que la CDC s’est engagée dans un processus de conformité aux standards internationaux et projette à travers une consultation qu’elle compte entreprendre d’élaborer son dispositif de maîtrise des risques. A cet effet, cette consultation aura pour objectifs d’optimiser le dispositif de management des risques et exploiter les politiques y afférentes, de mettre en place un système de management flexible pour l’efficacité des trois niveaux de contrôle, à savoir opérationnel, contrôle permanent et audit interne. La consultation prévoit de mettre en place un cadre de gestion des tâches de chaque utilisateur relatif à la maîtrise des risques, d’élaborer une base de gestion d’indicateurs liés aux activités et au dispositif de maîtrise des risques. Aussi l’acquisition, durant les prochaines années, d’un outil pouvant supporter efficacement et durablement la gestion des risques, le contrôle interne, la gestion des incidents et l’audit interne. Il est, par ailleurs, prévu de déployer un dispositif ergonomique, fiable et durable répondant à une approche intégrée (ERM) et pouvant s’adapter à l’évolution du dispositif de management des risques de la Caisse. 

Selon une publication sur son site officiel, la caisse fait savoir que cette consultation est ouverte et s’adresse aux cabinets de conseil spécialisés en «Risk Management» et «Actuariat» dans les secteurs de la finance. 

Les offres doivent être envoyées par voie postale (courrier recommandé ou par Rapid-poste) ou remises directement, contre décharge, au bureau d’ordre central de la Caisse des dépôts et consignations. Les offres doivent parvenir à la CDC au plus tard le 15 février 2024. Toute offre parvenue après la date limite de réception des offres sera rejetée.     

Cepex: Programme à venir

Le Centre de promotion des exportations (Cepex) organise le 6 février une conférence de presse pour présenter son programme promotionnel pour l’année 2024. Il est également prévu d’exposer les principaux projets programmés pour soutenir et accompagner les efforts des institutions exportatrices dans le renforcement de leur accès et positionnement sur le marché mondial. C’est ce qu’indique l’institution chargée de la promotion des exportations en Tunisie. La conférence mettra également en lumière la troisième édition de l’événement phare pour établir des partenariats commerciaux en Afrique. A savoir les «Rencontres des affaires tuniso-africaines» (Tabm 2024). Ces rencontres sont organisées par le Cepex, en étroite collaboration avec l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), et ce, dans le cadre de la mise en œuvre du programme de soutien aux exportations vers les pays d’Afrique subsaharienne.

Corruption: La Tunisie à la 87e position

Selon le dernier rapport de «Transparency international» publié récemment, sur l’indice de perception de la corruption pour l’année 2023, la Tunisie se place à la 87e position sur un total de 180 pays, avec un score de 40 points sur 100. Elle obtient, ainsi, le même score de 2022 (également enregistré en 2014). Le plus mauvais score de cette dernière décennie, soit 38/100, a été celui réalisé en 2015. En comparaison avec les pays de l’Afrique du Nord, la Tunisie a devancé le Maroc (97e mondiale), l’Algérie (104e mondiale), l’Egypte (108e mondiale) et la Mauritanie (130e mondiale).

Selon l’indice de perception de la corruption de «transparency international», la Tunisie figure dans la liste des pays qui ont un score inférieur à 50/100 et est donc classée dans la catégorie «présence généralisée de la corruption». A l’échelle mondiale, le Danemark est, selon la même source, le pays le moins corrompu avec un score de 90/100, suivi par la Finlande (87/100) et la Nouvelle-Zélande (85/100). Le Yémen, le Sud-Soudan et la Syrie (13/100) et la Somalie (11/100) sont les pays les plus corrompus. L’indice de perception de la corruption est basé sur 13 évaluations d’experts.

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