Certains habitants se sont approprié les terrains se trouvant devant leurs demeures et y ont planté des oliviers.
La route de Souihel qui mène vers la zone touristique de Zarzis est très fréquentée, jour et nuit. Distante d’une dizaine de kilomètres, la circulation y est difficile. De plus, il est risqué de la traverser d’une rive à l’autre à cause de la vitesse excessive des chauffeurs et le manque de ralentisseurs. A ce propos, il y a un point noir, un endroit qui a connu 22 accidents dont cinq mortels. Le long de cette route, il y a huit mosquées, trois écoles primaires, un collège, plusieurs crèches et jardins d’enfants. Et, vu que les cafetiers installent les tables et les chaises sur le trottoir, les marchands exposent leurs produits à la vente dans des cageots et des caisses qu’ils déposent devant leurs boutiques, les bouchers attachent les veaux et les petits dromadaires devant leurs boucheries pour montrer aux passants ce qu’ils égorgeront le lendemain, et que d’autres placent des panneaux de publicité devant leurs magasins, le trottoir est complètement envahi et, les piétons, les écoliers et les personnes âgées sont alors contraints d’emprunter la chaussée. Dans ce même contexte, certains habitants se sont approprié les terrains se trouvant devant leurs demeures et y ont planté des oliviers. Quant aux autres arbres, ils sont délaissés par le sous-traitant chargé par la municipalité de s’en occuper et de les tailler quand il le faut. Dommage, cet entrepreneur se limite à entretenir les arbres du centre-ville. Les autres, se trouvant sur la route de Médenine ou la route de Djerba ou celle qui mène vers la zone touristique, sont laissés à la merci des riverains. Quelques-uns ont disparu.
La commune devrait donc intervenir pour mettre de l’ordre sur ces routes et obliger les citoyens à respecter la loi pour dégager le trottoir et rassurer un tant soit peu les piétons, les cyclistes et les chauffeurs.
