Le monde d’Ahmed Zelfani explore des zones inconnues, passe de l’autre côté du miroir, et, dépouillé de toute coquetterie, va à l’essentiel. Ses œuvres sont austères, théâtrales, vaguement inquiétantes, reniant l’aisance de l’espace, choisissant la verticalité comme une ascèse… Un univers à découvrir dès ce soir, à partir de 17h00, à la TGM Gallery.
D’étranges personnages d’ombres et de lumières, des silhouettes longilignes aspirées vers les hauteurs, des clowns tristes, des mannequins insolites qui découvrent d’autres gravités. Et puis au loin, dans un univers manichéen de noirs et de blancs sourds, un éclat de rouge qui éveille et réveille.
Le monde d’Ahmed Zelfani explore des zones inconnues, passe de l’autre côté du miroir, et, dépouillé de toute coquetterie, va à l’essentiel. Ses œuvres sont austères, théâtrales, vaguement inquiétantes, reniant l’aisance de l’espace, choisissant la verticalité comme une ascèse.
Et puis, tout à coup, et sans crier gare, sans transition, on glisse dans une dimension autre : des personnages colorés dans un monde qui s’éveille, des horizons ouverts, des espaces généreux…
Ahmed Zelfani s’est-il échappé de sa matrice ?
On a dit qu’il y avait plusieurs peintres en lui. Cela n’a jamais été aussi vrai que dans cette exposition.
Il n’y a pas uniquement plusieurs peintres en lui. Il y aussi un écrivain, un poète, un photographe, un dramaturge.
Et curieusement, toutes ces facettes d’une personnalité atypique se retrouvent dans son œuvre.